Delcourt : Jour J T22, Détectives T4

/ Critique - écrit par plienard, le 09/11/2015

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Pendant que les mongols envahissent l’occident, un inspecteur français résout une affaire de meurtre.

Jour J – Tome 22 : L’Empire des steppes – note : 6,5/10

C’est une histoire en deux parties que les éditions Delcourt et ses auteurs Jean-Pierre Pécau, Fred Duval nous proposent pour les deux nouveaux albums de Jour J. Le tome 22 que nous venons de découvrir est dessiné par Guéra, un dessinateur d’origine yougoslave qui a œuvré sur l’adaptation BD du film de Quentin Tarantino, Django unchained. La seconde partie, c’est à dire le tome 23, sera dessiné par Igor Kordey qu’on ne présente plus (L’Histoire secrète, Les 30 Deniers).


©Delcourt édition 2015.

Après avoir revisité la seconde guerre mondiale (tome 21), il s’agit cette fois du XIIIème siècle et des invasions mongoles contre l’occident. Dans l’album, des hordes de sauvages vont jusqu’à bruler Rome et les chrétiens de l’occident se regroupent pour empêcher une nouvelle invasion. Dans cette guerre, deux frères, le moine Guillaume et le chevalier Renaud de Barville, vont s’y rendre. Le premier pour accompagner un prêtre chargé convaincre le Khan d’accepter la paix, le second pour guerroyer aux milieux des professionnels de la guerre, les templiers, teutoniques et autres guerriers chrétiens.

On reste un peu sur notre faim avec ce premier tome qui apparaît comme une mise en place qui traine en longueur pour un final que l’on devine dans le tome 2. Si le dessin est particulièrement sombre, on sait déjà que le prochain tome ne sera pas beaucoup plus éclairci, mais cela respecte l’ambiance. Côté personnages, on est un peu dubitatif devant un moine plutôt vindicatif et un chevalier qui manque de coui..es comme aurait très bien pu le dire le chevalier Aleksandar de Kestutis. Parions que nous serons plus convaincus après avoir lu le prochain tome.

 

Détectives – Tome 4 : Martin Bec, la cour silencieuse – note 8/10

Quatrième album sur les 7 prévus de la série Détectives, elle-même dérivée de l’album 7 détectives de la collection 7, le tout chez Delcourt, c’est avec une certaine jubilation qu’on attendait cette nouvelle intrigue policière.


©Delcourt édition 2015.

Dédié à l’inspecteur français, Martin Bec, le plus jeune inspecteur de sa génération, l’histoire suit l’enquête sur le meurtre de la femme d’un collègue, défénestrée dans un immeuble parisien. Et la recherche ne s’annonce pas des plus facile car personne n’a rien vu, rien entendu : ni de la lutte dans l’appartement, ni de la chute à travers la fenêtre. Seul suspect évident, un SDF qui dormait dans la cour de l’immeuble et qui a subitement disparu.

Je n’en finis plus de dire du bien de la collection 7, et de la série Détectives. Je vais malheureusement encore me répéter ! Toujours scénarisée par Erik Hanna, et mise en couleur par Lou, l’unité graphique est respectée avec le dessin de Thomas Labourot. Si chaque récit a bien sa spécificité et son identité, on retrouve ici la qualité d’un Maigret : ce côté épicurien et cette assurance dans la déduction qui arrive dans les « 5 dernières minutes ».

Un dernier mot sur la mise en couleur impeccable et classieuse de Lou, qui a fait tous les albums et qui participe grandement à l’unité de la série.