LE LOMBARD : Sisco T9, Alpha premières armes T3

/ Critique - écrit par plienard, le 21/06/2016

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Si Sisco n'a pas encore sa série sur sa jeunesse, Alpha peut se vanter de nous présenter ses "premières armes".

Sisco – Tome 9 : Gold black – note : 8/10

Retour tonitruant pour le barbouze de la bande dessinée le plus sexy et froid qui soit. Sisco revient dans un nouveau diptyque alors que celui-ci a quitté les services secrets après les mésaventures des tomes précédents. On se retrouve trois ans plus tard et les événements vont amener le corse à accepter une nouvelle mission d’exfiltration après une opération ratée des services secrets.


©Le Lombard édition 2016.

Pourquoi accepte-t-il ? je vous laisse le découvrir. Mais les fans de la série ne seront pas déçus et j’invite les autres à vite lire cette bonne BD, mélange de Tony Corso (à cause de la chemise à fleur) et de Tueur (pour le côté froid et implacable). Pas une seule fois, il n’y a un quelconque essoufflement dans les intrigues de Benec et le dessin de Thomas Legrain. Ils n’épargnent pas leurs personnages et osent des situations rendues crédibles par leur maestria combinée. Une série qui est devenue incontournable.

 

Alpha, premières armes – Tome 3 : Nouveau round – note : 6/10

La série Alpha premières armes, est un peu le pré-quel de la série Alpha dans la collection Troisième vague du Lombard. C’est le lot des séries à succès : se décliner afin d’enrichir et d’étoffer l’univers proposé aux lecteurs. XIII, I.R.$ en sont des exemples avec plus ou moins de réussite.

Ici on revient sur le passé de l’agent Dwight Tyler, autrement dit Alpha, qui permettra de mieux comprendre le fonctionnement de notre héros. Déjà trois albums qui plantent le décor et qui apportent une première réponse, si ce n’est la plus importante, d’où lui vient ce surnom d’Alpha ?


©Le Lombard édition 2016.

On retrouve, ici, tout ce qui fait le charme du personnage : une habileté à s’adapter aux situations imprévues, un sang-froid à toute épreuve. Un charme à double tranchant puisqu’on pouvait s’attendre à un peu moins de professionnalisme de la part de Tyler pour cette série qui se déroule avant la série principale. Ce troisième tome le montre pratiquement invulnérable. On revient cependant à une intrigue un peu plus terre à terre, du style : tu m’as trahis, je me venge. Cela allège la complexité des deux premiers tomes où Dwight Tyler s’est vu impliquer dans un complot complexe.

Emmanuel Herzet signe une histoire classique avec ce troisième tome avec un final impitoyable et malgré quelques ficelles un peu grosses, notamment cette faculté de Dwight Tyler à échapper à tout sans égratignures. Alain Queireix dessine un Alpha qui rappelle Johnny dans ses jeunes années et exprime tout son talent dans la scène impressionnante du téléphérique. Un tome qui clôt correctement cette première partie de la « jeunesse d’Alpha ».


Les couvertures des 2 albums - ©Le Lombard édition 2016.