7/10Sisco - Tome 4 - Whisky-coke

/ Critique - écrit par plienard, le 12/11/2011
Notre verdict : 7/10 - Vous reprendrez bien un verre ? (Fiche technique)

Tags : sisco tome evaluation livraison coke whisky benec

Sisco a trouvé refuge en Corse. Mais s’il croit être en sécurité, il se fourre le doigt dans l’œil. SA protégée joue toujours à la petite co..e et ses ennemis en profitent. C’est dur d’être un porte-flingue de la république.

Après les événements du tome 3, Sisco a trouvé refuge dans sa Corse natale, dans une maison familiale. Il y garde en sécurité la fille du président, Julie, en compagnie de Mahrane, une collègue. Mais les ennemis de la jeune femme sont assez puissants pour pouvoir la repérer facilement, d’autant qu’elle ne semble pas se rendre compte de la gravité de la situation.


Du Sisco dans le texte !
Au fil des albums, la qualité des scénarii et du dessin, commencent à porter leurs fruits. D’autant plus que, dans ce quatrième opus (deuxième album du second diptyque),  les masques tombent. L’action est au rendez-vous, et Thomas Legrain y excelle. Fusillades, bagarres avec des dealers de cité, opérations commando, les événements s’accélèrent et Sisco risque le tout pour le tout, notamment la vie de la fille du président : « Si j’ai bon, imagine un peu la gloire ... ».

Benec continue à donner à son personnage un côté sans états d’âmes et cynique. Pourtant, il (Sisco et/ou Benec) nous cache(nt) encore des choses sur sa vie privée. Il a une sœur mais « c’est personnel. Point ». Le personnage gagne aussi en profondeur et un peu de notre sympathie. Dans tous les cas, on s’interroge sur son comportement. Dans cet épisode, il n’est pas le plus salop du lot. Confrontés, à la fois, à des dealers et à des mercenaires,  il sait à quoi s’attendre avec eux qui jouent franc-jeu. Le pire étant ceux qui cachent leur jeu.

Dans ce déluge d’actions, Benec et Legrain parviennent à imposer quelques moments de repos, permettant, à la fois, d’apporter des explications et de distiller un tempo angoissant. Sisco réussira-t-il à sauver la fille du président ? Rien n’est moins sûr au vu de la couverture.

Moins d’un an après le tome 3 (Mars 2011), la rapidité de parution permet d’éviter que la mise en place dans le premier album de ce diptyque ne perde trop de son intérêt. L’univers de la série commence à s’étoffer ainsi que le personnage principal. On l’appréhende un peu mieux, et même si le personnage est antipathique, on a envie de le revoir dans d’autres aventures. Et c’est déjà prévu avec un nouveau diptyque.


DR.