Delcourt - October Faction, Monstress, Star Wars Dark Vador

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 03/02/2020

Tags : comics tome wars star marvel man delcourt

3 comics pour trois univers et pas forcément trois grands moments. Lequel sera le Bon, la Brute ou le Truand ?

October Faction - Tome 1 - 6.5/10


© Delcourt 2020.

 

Une nouvelle série qui promet un univers sombre. La couverture a un petit quelque chose entre la famille Addams et Constantine. Imaginez les premiers en train de faire des enquêtes dans le surnaturel et vous aurez une idée de ce qu'est la famille présentée ici par Niles et Worm. Le premier a pas mal bossé sur Spawn ou plutôt le Hellspawn et le second a bien bossé sur Monster & Madman (aussi avec Niles).

Alors c'est assez basique, on nous présente chaque membre de la famille où l'on apprend les origines ou une partie du passé de chacun pour essayer de déméler qui veut se venger du papa au point d'envoyer la mère à l'hosto. Au final, c'est un gros épisode pilote et on veut en savoir plus. C'est déjà pas mal mais on aimerait un peu plus de matière dans la suite et un petit peu plus de détail également dans le dessin. J'adore le jeu d'ombre, le côté sombre et tout mais parfois les personnages n'ont pas tout à fait le même look d'une page à l'autre. Certes le côté "éclairé à la bougie", c'est marrant mais il ne faut pas négliger les détails.

L'avantage aussi, c'est que j'ai appris que ce comics était aussi décliné en série sur Netflix donc je vais aller jeter un oeil et voir la version "live" d'October Faction.

Monstress - Tome 4 : L'élue - 7.5/10


© Delcourt 2020.

 

Je ne vais pas présenter pour la énième fois les excellentes Marjorie Liu et Sana Takeda. Avec Monstress, elles font un boulot dingue et même si je suis parfois un peu dur avec ce comics, je reconnais que l'on a à la fois un univers très riche et un style graphique qui tient de l'oeuvre d'art.

Nous retrouvons donc la suite et tout le but du jeu sera de voir comment Maika va pouvoir être réunie avec l'innocente Kippa. Pour rappel, Maika est en cavale et lutte pour sa survie tandis que Kippa a été kidnappé suite à la trahison de maître Ren. Autant le dire, c'est la merde ! Mais chacune à leur façon vont passer les chapitres et nous allons encore plus plonger dans le monde de Monstress. Cela dit, même si le voyage est sympa, c'est parfois trop riche. Trop d'info, trop d'intrigue, trop de tout viennent souvent stopper la lecture pour tâcher de se rappeller les 150 nouveaux personnages et leurs buts.

Néanmoins, nous allons découvrir le papa de Maika et il ne manque pas de charisme. Cela ne sauve pas toute la confusion qui peut nous gagner et le sentiment que Monstress est une série magnifique mais qui prend son temps pour dérouler son intrigue car la série veut parfois nous montrer trop de choses en même temps. Cela dit, il faut bien se plaindre et au final, je dévore chaque tome avec plaisir.

Star Wars - Dark Vador - Les contes du château 1 - 2.5/10


© Delcourt 2020.

 

Voilà un tome qui me chiffonne. Il n'est pas gros, il n'est pas compliqué mais j'ai eu toutes les peines du monde à le lire et à caser sa critique quelque part. Du coup, je le case ici car il faut bien que je finisse par parler de cet album.

Déjà, c'est une sorte de recueil d'histoire sur l'univers Star Wars caché sous l'aventure du captain Lina Graf et de son équipage. Leur crash sur la planète Mustafar où se trouve le "château" de Dark Vador est un prétexte pour des mini histoires où l'on va croiser Kanan, Han ou Obi Wan. Ce n'est pas la première fois que nous avons un recueil où celui-ci a un fil rouge.

Mais ça ne fait pas tout. Les intrigues tiennent sur un paquet de céréales et n'apportent rien à la galaxie très très lointaine. De plus, comme dans tous les recueils ou presque, les graphismes sont faits à l'arrache et ne mettent pas en valeurs nos héros. Il faudra même qu'ils soient parfois appelés par leur prénom pour les reconnaître. Il doit bien y avoir quelques fans irréductibles pour apprécier cet album mais pour ma part, j'ai dû m'y prendre à plusieurs fois pour le finir tant l'ennui me gagnait.