Panini Comics - Daredevil et Captain America !

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 08/05/2017

Tags : daredevil comics marvel man tome punisher panini

Deux héros au style différent mais deux héros qui vont se battre contre le mal à tout prix !

Daredevil - Intégrale 1968 - 7/10


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Daredevil continue ses aventures et on peut dire qu’il va être secoué. Pour en faire un pitch rapide sur la série, on peut dire que l’on est dans le théâtre classique avec le trio Matt, Foggy, Karen où  Foggy aime Karen qui aime Matt qui a peur de blesser Karen en révélant qu’il est Daredevil. Bref, ça avance moyen et il faut un petit coup de pouce à nos trois protagonistes. Voici alors une ex de Foggy qui réapparait et la magie opère à nouveau. Foggy est fou amoureux (littéralement) et Matt l’aidera même à balayer ses quelques doutes. En effet, Foggy veut être procureur général et la damoiselle a fait de la prison. Mais Matt sait trouver les mots qu’il faut quand il veut et cela désole Karen qui décide de partir. La belle est patiente mais elle a ses limites. Surtout que Matt continue de disparaître sans crier gare et qu’il nous ressert pendant un temps le couplet de Mike (le frère jumeau fictif) pour justifier ses besoins de sauver la ville. Et sur ce terrain là, il aura de quoi faire. Tout d’abord avec Fatalis ! Le despote a la dent dure et il va jouer avec Matt de diverses façons. Ce sera l’occasion de constater que Matt a la tête solide mais également de voir d’autres héros de l’époque comme les Fantastiques, Spider-Man ou Thor.

Après, on aura un Daredevil qui joue contre une arme temporelle. Ce sera amusant mais sans plus. Il faut donc attendre la seconde moitié du tome pour avoir un vrai vilain qui propose un défi de taille à notre héros. Celui qui s’y colle est le Pitre. Le Pitre, c’est un peu le fils improbable du Joker et du Bouffon Vert. Gadget, génie du crime et mégalomanie sont des traits principaux de notre homme qui va réussir à retourner la population contre Daredevil. On entre alors dans un registre plus sombre où le héros doit combattre le mal et l’injustice et où il se retrouve seul face à un péril insurmontable en apparence. Cet arc scénaristique sera fort plaisant et rattrapera les errances de la première moitié de cette intégrale. De plus, Matt doit se concentrer sur sa survie et il limite les phases mélodramatiques. Il est dommage tout de même qu’il cabotine autant durant ses combats. Daredevil est presque aussi bavard que Spidey et c’est dommage pour l’affirmation de notre DD local. Un tome qui a donc des écueils ici et là mais le duel Daredevil / Pitre est à découvrir ! Surtout que c’est sûrement l’une des meilleures prestations du Pitre dans l’univers Marvel…

 

 

 Captain America - Intégrale 1973 - 4.5/10


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Captain America a toujours eu du mal à percer en solo. Il est bon avec les Avengers mais seul… Il n’a pas d’ennemis et d’intrigues à sa mesure. Coup de bol, un coéquipier lui a été donné. Avec le Faucon, il a un peu plus de peps même si tout cela est un peu mou en général. Heureusement, un nouveau tome est là et Cap n’est pas homme à baisser les bras. Le voilà donc dans des aventures avec des rebondissements divers et variés. Au programme pour commencer : la super force ! Jusque là, Cap est un homme qui a une super forme et qui est un gymnaste hors pair. Il revendique ce statut d’homme en forme et il a maintes fois démontré ses capacités contre des ennemis regorgeant de pouvoir. Après un dur combat contre Cobra Royal, il est victime du poison. Mais bizarrement, il en ressort plus fort. Le poison + le sérum font un mélange détonant qui donne de la super force à Cap. Le voilà capable de démonter Solarr, un méchant de seconde zone mais au pouvoir destructeur. Il démonte des portes blindés, soulève des voitures, bref, c’est un homme nouveau. Mais… On s’en fiche un peu car on préfère le Cap qui saute partout et joue du bouclier. Le Cap qui fait preuve de la plus grande des forces : le courage.

Comme cet effet est un peu mou, il faut un rebondissement ! Voici donc Peggy Carter. Dans cette première incarnation, elle n’est pas la vieille tante de Sharon. Elle est sa grande sœur ! Et au départ, c’est une grande sœur amnésique que l’on découvre. Ensuite, elle recouvre la mémoire et les problèmes commencent pour Cap. Mais… Pas tant que ça, il préfère éluder la question en affrontant Griffe Jaune ou en jouant les mufles. Bref, Cap lutte pour passionner les foules et ce n’est pas Griffe Jaune qui remonte le niveau tant le vilain semble caricatural. Le Faucon aide t-il notre héros à remonter la pente ? Un peu mais il fait face à une situation un peu absurde. En effet, Leila, la dame de son cœur, accepte enfin ses sentiments pour notre héros. Mais ce dernier continue de se balader masqué à ses côtés. On se croirait dans un film de Lucha Libre !

Une fois de plus, il est plaisant de retrouver Cap et ses amis car on les aime bien. Mais il est dommage que le contenu propose peu de grande aventure héroïque et qu’il cantonne nos héros à des combats grotesques.