Panini Comics - Des hommes et des dieux !

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 19/03/2018

Tags : comics men panini marvel dieu tome france

Entre un pouvoir de régénération qui rend l'un immortel, le titre royal de l'autre et le statut de dieu du troisième, vous avez de quoi faire !

MARVEL DELUXE : WOLVERINE – La chasse est ouverte – 8/10

 


© Panini comics 2018.

 Doit-on encore présenter Wolverine ? Le mutant Canadien le plus célèbre ne quitte plus le devant de la scène depuis des décennies. Pour un « figurant » d’une histoire de Hulk, on peut dire qu’il a fait du chemin. Je ne dévoile rien en disant que l’an passé la « mort » de Wolverine a été au cœur des productions. Comics ou Film (l’excellent Logan), notre héros a eu maille à partir avec la mort. Bon, tout amateur de comics sait que ce concept est assez fugace pour nos héros et qu’à tout moment ils vont faire un comeback pour notre plus grand plaisir. Dans cet album, nous avons le prélude à la « mort de Wolverine » dans le comics. En effet, les événements présentés ici nous expliquent comment Logan s’est retrouvé en rade de pouvoir guérisseur. En gros, notre héros va se retrouver à enquêter sur des morts violentes et mystérieuses dont le but secret sera la sauvegarde du monde. Ici, Logan va jouer les agents secrets et l’album tournera autour des indics du héros et du SHIELD (l’agence d’espionnage la plus fameuse de l’univers Marvel). Wolverine fera même équipe avec Nick Fury Jr. (celui qui ressemble à Samuel L. Jackson) pour notre plus grand plaisir. Logan qui joue les espions et qui jongle de scènes en scènes avec les espions, les assassins et les scientifiques, ça rappelle un peu certaines intrigues où notre héros était à Madripoor dans les années 80’s. De plus, Logan devra être un « vrai » héros, c'est-à-dire celui qui doit vaincre ses peurs pour affronter le danger et défendre les autres.

Tout ça est sympathique et est entraîné par un dessin dynamique qui fait la part belle aux émotions de notre héros grâce à des plans finement choisis sur son visage. Un album que les fans ne manqueront pas de parcourir.

 

MARVEL DELUXE : BLACK PANTHER - QUI EST LA PANTHÈRE NOIRE ? – 6.5/10

 


© Panini comics 2018.

 T’Challa, la Panthère Noire, a le vent en poupe. Cette année, il a même le droit à son propre film et il sera de la partie dans le prochain film des Avengers. L’occasion est trop belle pour ne pas réviser nos classiques sur le héros. Ici, nous avons Hudlin à la barre, qui va tâcher de revisiter les origines de notre héros et de son ennemi emblématique : Klaw. Pour se faire, il s’adjoint le talentueux John Romita Jr.dont le style vif, taillé à la serpe a fait les beaux jours d’un paquet de série (dont Captain America).

Revenons à cet album qui a pour vocation de relancer la série Black Panther. On a donc une exposition qui nous rappelle rapido que le Wakanda est une nation africaine puissante et prospère dont le protecteur est Black Panther. Ce protecteur est également le roi du pays et il a la bénédiction du dieu panthère. Naturellement, cela ne plaît pas à tout un tas de vilain dont Klaw qui, malgré le meurtre du père de T’Challa, trouve qu’il doit se venger de toute la famille puisqu’il a perdu son bras lors de cette mission. Bref, il regroupe tout un tas de bad guys avec dans l’idée de pourrir son ennemi juré et son royaume. Parmi son équipe, on trouve Batroc. J’aime bien Batroc, il n’a pas toujours l’attention qu’il mérite à mon sens et ici aussi, il ne va pas briller. Au départ, il brille par sa répartie mais les scènes d’action ne vont malheureusement pas le mettre en valeur.

Ce constat est un peu général finalement. Malgré le casting, malgré le style enlevé de Romita et malgré plein de bonnes idées, l’album est une grosse exposition qui nous laisse sur notre faim. On redécouvre des trucs que l’on savait déjà, les combats et les l’intrigues ont une fin abrupte et on se dit que c’est dommage.

 

MARVEL DELUXE : THOR - LE MASSACREUR DE DIEUX – 5.5/10

 


© Panini comics 2018.

 Thor est un héros qui nous vend du rêve. C’est un dieu asgardien, il se bat pour le bien, il a un marteau et il maîtrise le tonnerre. C’est plutôt pas mal ! Marvel l’a bien compris et notre héros a sa série depuis un bail, c’est un membre des Avengers depuis le début et côté ciné, c’est pareil. Le dernier film avait une ambiance pêchue et dans le prochain film, il sera de la partie. Bref, un album de Thor, ça promet de l’action, de l’héroïsme avec un grand H et tellement d’autres choses. Ici, Thor part en chasse d’un ennemi qu’il croyait disparu : Gorr ! Ce vilain a un surnom bien funeste : le massacreur de dieux ! Rien que ça. Donc notre méchant en chef a plein de pouvoir pour tenir tête aux dieux à travers l’univers. Si l’idée de suivre Thor dans l’espace et le temps est sympa et que le souffle épique est présent grâce notamment à 3 Thor : passé, présent et futur. Il faut admettre que Gorr a un côté agaçant car il est trop puissant. On se demande donc comment il est véritablement possible de le blesser, de le battre. Comment Thor parvient à le battre par moment alors que Gorr arrive à vaincre des dieux qui affrontent des trous noirs ou qu’il a tué dix dieux d’un seul coup sans forcer. De même, Gorr promet que même les plus coriaces n’ont pas tenu plus de six jours à ses tortures et qu’il leur a arraché la chair mais quand il torture Thor, cela dure 17 jours et notre héros est toujours entier. Jason Aaron, l’auteur qui a œuvré précédemment sur Wolverine, a bien compris l’idée de souffle épique mais il pêche méchamment sur les détails. On peine à être convaincu lorsque l’on comprend à qui Thor est opposé.

Cela dit, nous suivons avec intérêt l’enquête divine de Thor, nous voulons connaître la fin de l’histoire et le dessin est à la hauteur du dieu du tonnerre. Cet album est à découvrir pour ces aspects. Ils aident à mieux comprendre les événements récents qui lui sont survenus. Pas parfait mais important, cet album suscitera un intérêt pour les amateurs mais il laissera un goût amer en bouche à cause de ce méchant trop puissant et de l’épilogue qui laisse toute cette histoire dans les 1001 anecdotes du héros.