Soleil : Conquérants de Troy T4, Elfes T8 et Wunderwaffen T6

/ Critique - écrit par plienard, le 26/11/2014

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Les conquérants de Troy, tome 4 – note 6.5/10

Poursuivis par le seigneur Van Laack, Page et son  frère Zuynn continuent de rechercher leurs parents. Accompagnés du dragonneau Doï-dee, de Léandre de Lyammon et de son serviteur perfide Zerpikö, ils suivent les traces laissées sous forme de végétaux. Les retrouvailles sont donc proches mais pas forcément celles qui sont prévues.


©Soleil édition 2014.

Quatrième tome de la série Les Conquérants de Troy qui vient enrichir l’univers Troyen, Christophe Arleston continue son projet avec toujours autant d’aisance. L’intrigue ne perd pas en rebondissements et en rythme. On va enfin découvrir les parents de page et de Zuynn mais de nombreuses embûches vont être semées sur leur parcours. Et le scénariste nous prouve encore que ses héroïnes sont de parfaits ambassadeurs de la bande dessinée, avec toujours autant de caractères et de sex-appeal.

Pour ceux qui suivent les séries consacrées à Troy, ils ne seront pas dépaysés. Le dessinateur Ciro Tota (Aquablue T5 à 9) est fidèle au trait et à l’ambiance générale de cet univers, notamment avec des séries comme Lanfeust.

On est dans le classique des éditions Soleil, de Christophe Arleston, de Troy ... C’est de la bonne BD d’aventures.

 

Wunderwaffen, tome 6 – note 7/10

La seconde guerre mondiale prend une tournure qu’on ne croyait pas possible. Si le lecteur a depuis longtemps accepté que la guerre selon Richard D Nolane n’avait plus rien à voir avec nos livres d’histoire, il ne pouvait pas penser qu’il serait embarqué jusqu’en Antarctique pour une course-poursuite entre les nazis et les alliés pour récupérer un drôle d’objet enfermés dans les profondeurs de la glace.


©Soleil édition 2014.

C’est seulement maintenant que l’on s’aperçoit que le scénariste nous a baladés, avec un certain talent et un certain bonheur, pendant 5 albums juste pour nous mettre dans l’ambiance. L’auteur se promène entre uchronie, ésotérisme et science-fiction et nous emmène dans son délire sans problème. La seule qui dérange est sans doute cette longueur d’avance qui est toujours donnée aux nazis. On redoute donc le pire pour notre monde. Et dans notre inconscient, on ne peut se résoudre à ce que ce soit les méchants qui gagnent. Richard D Nolane en joue et fait durer le suspens jusqu’à son comble. Il est aidé en cela par le dessinateur Maza dans un style semi-réaliste tout à fait convaincant.

 

Elfes, tome 8 – note 8/10

Les albums sortent, la série avance, les feuilles se tournent et la qualité reste. La série Elfes s’enrichit, une fois de plus, d’un bel album d’héroïc-fantasy. La série concept de Soleil en est à son huitième album, consacré aux elfes blancs, et plus particulièrement à l’elfe blanc Fall.


©Soleil édition 2014.

Olivier Peru et Stéphane Bileau remettent le couvert avec leur personnage toujours accompagné de son dragon blanc. Ensemble, il parcourt le monde et tue les hommes mauvais qui ne méritent aucun pardon. Ils sont devenus un mythe, une légende. Mais lorsqu’ils vont tomber sur Halleran et sa horde de chasseurs en train de tuer un griffon, bien mal leur en prend de ne pas éliminer leur chef. Car un sentiment de vengeance va alors couler dans ses veines. Halleran n’aura alors de cesse de les retrouver et de ramener la tête du dragon en trophée.

Un elfe rendant une justice quasi aveugle, des hommes sanguinaires, des nains ingénieux, des orcs spécialistes de la chasse aux dragons, Olivier Peru nous offre un scénario béton avec ce qui se fait de mieux en héroïc-fantasy. Et Stéphane Bileau nous dessine une fresque fantastique. Vous allez être fasciné par cet elfe solitaire, horrifié par ces chasseurs. Un album plein d’émotion comme peut le provoquer un bon album.