7/10I.R.$ - Diptyque 2 - Narcotrafics

/ Critique - écrit par plienard, le 17/07/2010
Notre verdict : 7/10 - Chasse à l'homme (Fiche technique)

Le trésorier des cartels de la drogue arrive à Los Angeles. C'est le branle-bas de combat dans les services de la DEA et de l'IR$.

Le mois de juin 2010 peut être marqué d'une pierre blanche pour les fans de la série IR$. Le dernier album n°12, Au nom du président, est sorti en même temps que son spin-off All watcher n°4, la spirale Mc Parnell. couverture du diptyque n°2
couverture du diptyque n°2
En sus de ces deux sorties, Le lombard édite les épisodes précédents sous forme de diptyque. Au final, cinq diptyques paraissent regroupant chacun deux des dix premiers albums et constituant une histoire complète. Voici donc le deuxième regroupant les albums Blue Ice et Narcocratie.

Lors d'un déjeuner avec sa sœur, venue faire un spectacle à Los Angeles, Larry est dérangé par un coup de téléphone. Ryan Ricks, l'un des hommes les plus recherchés au monde, à la fois par le DEA (bureau de la lutte anti-stupéfiant) et l'IRS, vient d'arriver dans la ville des anges. L'homme, considéré comme très intelligent, est l'instigateur de nombreux montages financiers permettant le blanchiment d'argent. Dans le même temps de son arrivée, le cartel Monteiro est victime d'attentats mortels.

Stephen Desberg nous entraine, cette fois-ci, dans le monde des cartels de la drogue. Il nous montre les liens qui peuvent se tisser entre une économie nationale et les circuits de blanchiment. Mais même si l'ambiance et les atmosphères sont bien rendues, on a du mal à y croire. Pour commencer, Blue Ice, titre du premier épisode de ce diptyque fait référence à une des agents de la DEA. Elle est nommée ainsi à cause de ses yeux bleus. Mais son rôle dans l'histoire est peu important. Même si elle fait équipe avec Larry, elle suit plutôt qu'autre chose.
C'est un flic manipulé par son petit copain qui lui a donné ce nom de code. On comprend mal en tout cas pourquoi elle a le rôle-titre. Ensuite, on commence vraiment à ne plus croire à ce rôle d'agent du fisc. Il ressemble plutôt à un super flic. Et depuis quand les agents du fisc courent à travers la planète pour récupérer les exilés fiscaux ?

Qu'il est bon d'avoir les tenants et les aboutissants d'une histoire en même temps. Sans dénigrer le principe d'une histoire sur deux albums, on peut remercier Le Lombard de cette initiative pour tous ceux qui ne connaissent pas encore la série. C'est l'occasion de faire son retard rapidement et à moindre prix.