6.5/10I.R.$. All Watcher - Tome 4 - La spirale Mac Parnell

/ Critique - écrit par plienard, le 25/06/2010
Notre verdict : 6.5/10 - La spirale Desberg (Fiche technique)

On découvre de nouveaux personnages qui participent à la machination concoctée par All Watcher. Abraham Romanovitch, James Mac Parnell, l'un d'eux est-il « celui qui voit tout » ou juste un pion ? Il va être temps pour le lecteur de faire ses premiers pronostics.

All Watcher est en train de mettre en place son formidable plan. Mais quel est-il ? C'est ce que cherche à savoir Larry B. Max, agent du fisc ainsi que sa collègue Mia May, chacun de leur côté. Larry a réussi à entrer en contact avec Vincent Coutelier. Mia, aidé par Shaba, tente de rencontrer James Mac Parnell, responsable d'un important service de sécurité en couchant avec Abraham Romanovitch, récent oligarque russe.


Comme d'habitude, on démarre par la même scène : All Watcher, ombre fugitive, abat Antonia et Larry l'intercepte au milieu d'autres personnages que l'on a pu rencontrer dans les albums précédents. Mais lequel de ces personnages est-il ?

Et comme d'habitude, vous ne saurez pas qui est All Watcher à la fin. Ce n'est pas une surprise et je ne vous gâche pas la lecture de cet album en vous disant cela. Vous aurez cependant des informations supplémentaires et on commence maintenant à connaître tous les personnages. Les spéculations vont pouvoir commencer sur l'identité de l'homme d'affaire.

Dans ce quatrième opus, on nous présente Mac Parnell, Abraham Romanovitch et olga, son ex-femme. Tous sont en lien avec la nébuleuse All Watcher. Le côté intéressant de cet album est que l'on sent que les choses bougent et les mailles se resserrent autour de « celui qui voit tout ».


Côté dessin, c'est Mutti qui s'y colle, dans un style légèrement différent de ce qui a été fait par les autres auteurs. Avec un trait plus fin, le graphisme est moins glamour, ce qui n'est pas pour déplaire. Le côté trop beau, trop propre des albums précédents pouvant devenir horripilant, on a ici un côté plus réaliste. Mais le trait est moins précis. Certaines expressions, des visages notamment, sont particulièrement ratées. On a du mal à reconnaître les personnages des albums précédents. C'est un peu le problème des séries avec des dessinateurs différents. Heureusement, les particularités physiques permettent de les identifier : Larry a les cheveux blancs, Petra est blonde, Roxana a une longue chevelure bouclée, Mia a de longs cheveux noirs...

Malgré cela, on est ravi de connaître un nouveau pan de cette intrigue aussi rapidement. La formule un album / un dessinateur a ses limites et ses inconvénients, mais aussi ses avantages. Au lecteur de savoir si il privilégie un album tous les ans ou quatre en 6 mois.