5/10All Watcher - I.R.$. - Tome 5 - Mia Maï

/ Critique - écrit par plienard, le 17/01/2011
Notre verdict : 5/10 - Mamma Mia (Fiche technique)

On découvre l'identité du cinquième suspect mais aussi quelques révélations sur Mia Maï. Il faut en passer par là pour avoir toute la vérité sur All Watcher.

Parker Todd est à la tête de plus de 150 chaînes de télévision. Si son succès surfe sans cesse sur le malheur et la peur, Larry B. Max s’intéresse à lui car il est lié à All Watcher. Il est marié à Olga, ex-femme d’Abraham Romanovitch. Il a fait la première guerre du Golfe avec James Mac Parnell et a été l’associé de Kazan Zorloff, le défunt mari de Roxana Wilson-Habib.


A vous de trouver le méchant !
A chaque nouvel album, on s’approche un peu plus de la vérité. Et plus on s’en approche, plus on s’impatiente. Car il faut bien le dire, on commence à trouver le temps long et à bien connaître l’intrigue. On sait même où cela va se terminer, et avec qui. Il restait juste à identifier le cinquième suspect : Parker Todd, magnat de télévision et personnage arrogant et imbu de lui-même.

Ainsi les cinq premiers albums ont servi à présenter cinq suspects : Abraham Romanovitch (Antonia), Roxana Wilson-habib (La nébuleuse Roxana), Petra Göre (Petra), James Mac Parnell (La spirale Mac Parnell) auxquels se sont greffés des alliés de circonstance à Larry : Vincent Coutelier un escroc français, Shaba larsens un climatologue activiste, Antonia Sforzi et Mia Maï. On apprend ici pourquoi cette dernière accepte l’argent pour arrêter ses recherches sur All Watcher, mais aussi ce qui la fera changer d’avis.


On sourit devant la caméra !
Elle a donc l’honneur du titre de ce cinquième album et on ne comprend pas trop pourquoi. On la voit moins que dans l’album précédent et son histoire ne résout en rien la question de départ : qui est All Watcher ? Et les auteurs ont bien l’intention de garder le secret jusqu’à la fin. S’ils nous invitent à penser qu’All Watcher est une femme pendant la première partie de l’album, ils nous font changer d’avis sur la fin. Bref, ils jouent avec nos nerfs et tirent un peu trop sur la corde. Et si, dans les précédents albums, on avait l’impression d’avancer, ici ce n’est pas le cas. Au point qu’on a l’impression que les auteurs  ont manqué d’imagination. Même si Marc Bourgne nous offre un dessin bien léché, élégant et réaliste (plus agréable que les précédents), la sensation d’un album pour rien est quand même présente. Cet album prendra, sans doute, toute sa dimension quand la série sera terminée. Plus que deux !