5/10I.R.$. - Tome 14 - Les Survivants de Nankin

/ Critique - écrit par plienard, le 21/07/2012
Notre verdict : 5/10 - 10 jours chrono (Fiche technique)

Le duo Desberg et Vrancken, comme souvent avant les grandes vacances, nous livrent leur dernier opus d’I.R.$ (le tome 14) avec la fin du diptyque consacré à l’Orient, les survivants de Nankin. Dans le tome précédent, on avait laissé Larry B. Max, le sexy contrôleur fiscal, dans une bien mauvaise posture. Un maffieux asiatique, maître Ianfu, le fait chanter. S’il ne retrouve pas l’or de Yamashita dans les dix jours, il sera accusé du meurtre de Phoenix l’assassin de Gloria. Ne pouvant prouver son innocence, Larry est contraint et forcé d’accepter.

Les auteurs continuent la descente aux enfers de leur héros. Et après lui avoir fait perdre la femme de ses fantasmes, Gloria, ils sont prêts à lui faire perdre son job, la seule chose qui lui reste. Loin d’être maître de ses actions, Larry va devoir attendre une erreur de ses adversaires pour réussir à se sortir de ce mauvais pas.


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Si le concept de mettre son héros dans l’embarras et voir comment il va s’en sortir est assez intéressante, on commence un peu à en avoir assez des errements personnels du héros. Après le diptyque consacré à Gloria, ce dernier diptyque asiatique nous place encore assez loin du métier de Larry. Et comme la vénéneuse et sublime Laroya, on a beaucoup de mal à comprendre pourquoi il pourrait être le seul à trouver l’or de Yamashita, sachant que certains le cherchent depuis des dizaines d’années. Et tout le long de l’album, vous vous posez la question sans jamais avoir de réelle réponse, sauf de se persuader qu’un héros est capable de tout. En tout cas, son enquête se déroule de façon brutale. On passe d’un lieu à l’autre sans savoir comment, sans unité de temps et même parfois sans unité de lieu. Seul les textes et les dialogues vous permettent de vous raccrocher et de ne pas vous perdre en pleine Asie.

Au final, je trouve l’album trop convenu, rappelant un peu trop Largo Winch par exemple. Et si les changements de situation arrivent à point pour Larry, ils sont un peu gros. Je ne vous parle même pas de la conclusion aberrante. La fin de ce diptyque est une déception, vivement le retour à un peu plus de financier.


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