7.5/10La sortie du jour : Trolls de Troy – Tome 22 : A l’école des trolls

/ Critique - écrit par plienard, le 30/11/2016
Notre verdict : 7.5/10 - Un troll + un troll = beaucoup d'ennuis

La sortie du jour, c’est le 22ième album des Trolls de Troy aux éditions Soleil.

Après avoir découvert le père de Waha dans un tome précédent (voir tome 18), ou déclassifié le dossier sur l’arrivée de Waha dans la famille troll (voir tome 14) Christophe Arleston et Jean-Louis Mourier nous invitent à revenir sur son éducation. Et l’éducation d’une enfant, qu’elle soit troll ou humaine, se passe aussi à l’école. Mais il faut quand même dire que l’école des trolls fait la part belle à l’autonomie et aux travaux pratiques.


©Soleil édition 2016.

On y apprend, bien sûr, à devenir troll. Ainsi, Waha va partir en excursion avec son professeur Fydelkass et trois autres petits trolls, Roken (qu’on connaît déjà), Eador et Bïak. Ils vont apprendre à se débrouiller seul, à trouver leur nourriture. Mais ils vont être surpris par un violent orage qui va séparer les enfants de leur professeur. Les jeunes vont se retrouver livrés à eux-mêmes dans le monde hostile de la forêt de Troy. A moins que ce ne soit le monde hostile qui ne se retrouve seul face à trois jeunes trolls et une humaine adoptée.

La mythologie des trolls s’enrichit avec ce nouvel album qui revient en arrière, sur un épisode de la jeunesse de Waha. Cela rafraichit un peu la série et lui évite de trop tourner sur les mêmes personnages et les mêmes situations – la relation de Pröfy et Waha, la haine du sage Fuquatou –. Au contraire, cela permet d’approfondir certains personnages comme celui de Roken.

La force de cette série, c’est aussi d’utiliser la culture populaire par l’entremise de scènes revisitées à la sauce trolls : une célèbre scène de poursuite en chasseur sur la lune forestière de la planète Endor dans l’épisode VI de Star Wars, l’hypnotisation par le serpent Ka dans le Livre de la jungle de Disney ou encore le mythe de la fée des dents, mélange de fée et de souris.

Un album encore bourré d’humour et de références comme d’habitude.


La couverture de l'album - ©Soleil édition 2016.