Soleil : Les Maitres inquisiteurs T3, Les Naufragés d’Ythaq T13, Samuraï T10

/ Critique - écrit par plienard, le 09/12/2015

Si la série les Maîtres inquisiteurs est promise à un bel avenir, Les Naufragés d’Ythaq et Samurai lui sont un bel exemple de réussite.

Les maîtres inquisiteurs – Tome 3 : Nikolaï – note 7/10

Après Obeyron et Sasmaël, voici Nikolaï, un troisième maitre inquisiteur, et un des plus puissants. Accompagné de l’elfe Boldween, Nikolaï a une particularité : il est aveugle. Ce handicap, héritage de sa formation, lui a cependant permis de développer ses autres sens et l’a rendu sans doute plus fort.


©Soleil édition 2015.

Les maîtres inquisiteurs sont des sortes de magicien et sont là pour empêcher une nouvelle guerre de mille ans, le grand chaos. Pourtant, plus la paix dure, moins leur pouvoir magique est grand.

Dans ce troisième album, Nikolaï va enquêter sur un cadavre pris dans la glace dans la région du petit Gottland. Très vite, il comprend que l’homme retrouvé mort faisait partie d’un pèlerinage qui se rend au temple du dragon-bleu. Et le meurtrier s’est certainement réfugié parmi les 2000 pèlerins.

A l’instar du maître inquisiteur et de son compagnon elfe, un nouvel album de la série c’est aussi un nouveau duo d’auteur. Jean-Luc Istin et Augustin Popescu forment cette équipe pour un album sans doute moins impressionnant dans l’action que les deux premiers mais qui ne procure pas moins de plaisir.

Un dessin très précis par le dessinateur des Carnets du Vatican pour une enquête palpitante qui va rejoindre les deux précédentes (et à n’en pas douter les deux suivantes) dans sa conclusion. Un complot se fomente au plus haut niveau de l’inquisition. On avance petit à petit et on espère que cette qualité sera toujours au rendez-vous jusqu’au sixième album final.

 

Samuraï – Tome 10 : Ririko – note : 7/10

A l’image de Kogaratsu chez Dupuis, ou Okko chez Delcourt, la série Samuraï de Soleil est une bonne série dans un univers japon-médiéval. On y suit le samouraï Takeo, qui n’a pas réussit à laver le nom de son clan, et qui est parti sur les chemins en compagnie de Sayuri. Au gré de leur pérégrination, ils rencontrent alors la jeune Ririko qui veut venger la mort de ses parents. Elle a donc intégrer un dojo afin de parfaire sa technique au sabre et compte remporter le prochain tournoi.


©Soleil édition 2015.

Ce dixième album marque une pause dans l’itinéraire de Takeo. Mais il débute aussi un nouveau cycle dans lequel va prendre part un mystérieux personnage, poète et assassin. Ce nouveau tome voit Frédéric Genêt, le dessinateur originel de la série, passer la main pour une artiste italienne, Cristina Mormile, qui n’a rien à lui envier. Les fans du début ne devraient pas y voir beaucoup de différences.

 

Les Naufragés d’Ythaq – Tome 13 : Glèbe la singulière – note : 8/10

Alors que la série fête ses 10 ans, et 13 albums, c’est le moment que choisissent Christophe Arleston et Adrien Floch pour rentrer dans le vif du sujet en envoyant Granite et Narvarth dans un nouveau monde, la planète Glèbe peuplés des étranges Purpres, sortes d’insectes évolués, des Balares genre d’humains et des Makis sorte de Pandas féroces. Pendant ce temps Callista, sous l’emprise de Sarkun’hr, est en train de faire un coup d’état pour mettre la main sur des centaines de mondes.


©Soleil édition 2015.

Souvent mis en parallèle avec la série phare Lanfeust, Les naufragés d’Ythaq  n’a jamais connu le coup de mou de sa prédécesseure, même s’il est vrai qu’elle est deux fois plus jeune et qu’elle n’a que 13 albums (contre 23 pour Lanfeust qui à 21 ans d’existence). On se demandait pourtant ce qu’il allait advenir de nos héros avec ce second cycle qui nous transporte lui aussi sur d’autres planètes, et dans d'autresunivers (comme Lanfeust des étoiles). on a ici la réponse de la plus des manières avec un Adrien Floch en pleine forme et un Christophe Arleston en pleine possession de ses moyens.