5.5/10Kid Lucky - Tome 1 - L'apprenti cow-boy

/ Critique - écrit par plienard, le 21/12/2011
Notre verdict : 5.5/10 - Un enfant de la balle (Fiche technique)

Tags : lucky kid luke tome cow achde boy

Si on avait déjà eu droit à deux albums avec le jeune Lucky Luke, on ne connaissait pas encore son enfance. C’est maintenant chose faite avec l’album d’Achdé, l’actuel monsieur Lucky Luke.

Lucky Luke est un personnage énigmatique. L’homme qui tire plus vite que son ombre peut se targuer d’avoir vécu pas loin de 75 aventures, d’avoir affronté les pires canailles et desperados (les Daltons, Jesse James, Billy the kid...) mais aussi rencontré de sacrées bonnes femmes (Ma Dalton, Calamity Jane, Sarah Bernhardt...). On connaît bien sa vie pour ainsi dire, mais que sait-on de son enfance ? À peine deux histoires, Kid Kucky et Oklahoma Jim, sous la plume de Jean Léturgie et le pinceau de Morris et Pearce.

Achdé ne pouvait pas ne pas raconter sa vision de la jeunesse de Lucky Luke. C’est maintenant chose faite avec l’apprenti cow-boy et six pages sur ses origines (plutôt sympas) suivies d’un recueil de gags (plutôt bien fait).

Achdé est devenu, en quelques albums, pratiquement le père adoptif de Lucky Luke. C’est donc tout naturellement qu’il en vient à nous raconter son enfance et comment il en a tiré son nom. Le lecteur est, d’emblée, mis à l’aise par cette petite histoire. Le reste, des gags en une page, fait sourire, mais on ne retrouve pas ce qu’on aime dans Lucky Luke, les aventures d’un pauvre cow-boy solitaire. Car solitaire, il ne l’est plus vraiment. Sa tante Martha qui tient le saloon de Nothing Gulch ?? le chérit en lui donnant le bain ou une bonne claque (mais toujours après une bêtise). Il a même des amis avec Hurricane Lisette, Popey et la jolie Joannie et bien sur il se bat contre Billy Bad. Cependant, les gags sont plutôt sympas, et l’univers de Lucky Luke s’enrichit d’une histoire sur sa jeunesse.

Achdé réussit à faire référence à quelques aventures du grand Lucky (Le cavalier blanc, Billy the kid, Calamity Jane...) et à finir sur la traditionnelle case avec le cavalier qui part sur l’horizon en chantant. On donnera donc un satisfecit pour cet album, mais de là à en réclamer un autre, ce n’est pas sur.


DR.