Toujours aussi dégueu, ce deuxième tome de Titine au bistrot n'épargne pas grand-chose au lecteur en terme de mauvais goût. Si on aime le trash, c'est réussi. Sinon, mieux vaut passer son chemin.
La chronique hystérique et subjective de la vie du journal Métal Hurlant, par un de ses artisans les plus étonnants, réinventeur de la ligne claire à la sauce barjote.
Une bande dessinée qui n'a de série B que l'apparence. Sous les clichés assumés se cache une intrigue bien ficelée servie par des dessins et une mise en page irréprochable.
Polar au soleil, omerta sur la canebière et féminisme en demi-teinte : Abigaël Martini n'est pas une œuvre radine.
Période 1980-2005 : Uderzo seul
La lucha est toujours aussi libre, et la cinquantaine de pages qui la composent suffisamment éclectiques pour passer un bon moment de poilade.
Le Journal d'un remplaçant est un roman graphique saisissant où la réalité des faits saura vous prendre à la gorge sous la douceur apparente du dessin.
Période 1961-1978 : Goscinny et Uderzo
Adaptation par Tonino Benacquista d'une de ses propres nouvelles, L'amour cash ne justifie pas réellement une telle opération. Reste une histoire gentillettement cynique. Et non l'inverse.
Du concentré d'humour absurde aussi échevelé qu'hilarant. Le petit bonhomme rose et vert est appelé à briller dans la galaxie des héros de l'humour.
Ennuyeux, conventionnel et figé, Bunker n'a rien pour susciter l'enthousiasme. Pas même un peu d'action.
Jean-Claude Denis au scénario, Dupuy-Berbérian au dessin : la collection commence bien joliment sa vingtième année, avec cet album chaudement recommandable.
Un classique absolu, passage de relais de Stan Lee et inspiration officielle de Sam Raimi. Gwen Stacy n'est pas morte en vain.