Une oeuvre saisissante, spontanée et incroyablement riche. Paul Pope rappelle qu'il est un des auteurs les plus intéressants de la BD US actuelle.
Après un premier cycle très convaincant, voici venir trois volumes un peu fades, un peu trop classiques, à des lieues de la grosse série B assumée si réjouissante qui nous avait conquis.
Travis fait un retour en grande forme dans ce tome 8 qui remet sur le tapis flingues, pépées, vaisseaux spatiaux et gros méchants pas beaux.
Dernier volet de la trilogie, qui clôt le cycle avec cohérence mais souffre des mêmes défauts que les deux précédents tomes. Un titre courageux mais pas entièrement convaincant.
Paresseuses et timorées, ces histoires d'horreur ne parviennent pas à rattraper un premier tome peu convaincant. L'avantage, c'est que vous ne risquez pas de faire des cauchemars.
Suspense et gros sabots : Damoclès se positionne dans le rayon des blockbusters pas trop exigeants mais un peu racoleurs.
Rantanplan plan-plan : de l'humour éculé dispensé sans enthousiasme par une équipe de moines copistes du style Morris. Lucky Luke, où es-tu ?
Science-fiction oppressante au photoréalisme impressionnant : on attend désormais avec impatience le troisième et dernier volet du Complexe du chimpanzé.
Dilbert et sa vie absurde d'employé de bureau sont encore pleins de ressources. L'univers du travail est une manne inépuisable pour le génial Scott Adams.
Rien ne se périme plus vite que les dessins d'actualité, et Pétillon croque Sarkozy avec trop peu de mordant pour que l'hilarité soit au rendez-vous.
Toi aussi, fais du théâtre avec tes nanamis et deviens une belle princesse. Mais fais attention en partageant avec eux ton jus de fruit... et voilà, t'en Nanami partout !
Un deuxième tome qui s'achève comme une fin de prologue, c'est un peu limite. Heureusement que le tout est aussi sympathique que coloré, on passe un bon moment.
Rachel et ses histoires de mecs, on s'en tamponne un peu. A moins d'être vraiment fondu de l'univers manga, auquel cas on préfèrera sans doute... un vrai manga ?
Ce deuxième volet de Factory confirme ce qu'on pensait dès le premier : Yacine Elghorri manque d'un scénariste. Mais l'univers façon Métal Hurlant est convaincant.