7.5/10Les Schtroumpfs - Tome 29 - Les schtroumpfs et l'arbre d'or

/ Critique - écrit par plienard, le 08/04/2011
Notre verdict : 7.5/10 - C'est toujours en or-iginal ! (Fiche technique)

C'est le jour de la fête de l'arbre d'or. Chansons, joie et bonne humeur doivent être au rendez-vous. C'est sans compter sur la fatalité !

Dans l’album précédent, nous avions suivi les exigences de reconnaissance de la schtroumpfette. Cette fois-ci, le danger guette les petits hommes bleus. La malchance s’est abattue sur leur village.
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Leur totem doré, plus vieux que le grand schtroumpf (c’est dire s’il est vieux !) a été détruit par un orage lors de la fête de l’arbre d’or. Il n’en faut pas plus pour plonger les gnomes dans l’hystérie d’une année de malheur.

29ème album et pas une ride. La série continue sa marche en avant dans la dérision, l’humour et la qualité. Les auteurs, Alain Jost et Thierry Culliford (le fils de Peyo) emmènent nos héros sur le chemin de la superstition. On retrouve le petit peuple dans ses travers habituels, prêt à s’emporter dans une paranoïa qui leur est spécifique. La perte de leur arbre « porte-bonheur » en est le point de départ. Heureusement, le grand schtroumpf est là et fera tout pour leur remettre les idées bien en place. Mais cela ne sera pas aussi facile que prévu. Album classique, dessin classique (Pascal Garray), histoire classique, couleurs habituelles (Nine Culliford, la femme de Peyo),  il fallait quelque chose de particulier pour cet album. Cela viendra de Gargamel. Rien d'original à priori, sauf que pour cette fois, il va découvrir le village qu’il recherchait depuis si longtemps (depuis 1963 et 29 albums !). Ils n’ont vraiment pas de chance, nos amis les schtroumpfs !


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Est-il besoin de rappeler que ces petits êtres ne sont que la transcription de notre société. Les auteurs fustigent ici notre manque de discernement quand notre quotidien est perturbé, et notre propension à tout dramatiser. Les schtroumpfs distillent leurs messages avec bonne humeur et c’est déjà important. On saluera aussi la conclusion finale toujours positive fait, comme il se doit par le grand schtroumpf.

 

Quant à moi, je retourne à la lecture de mes bandes dessinées. Mince, j’ai perdu mon crayon porte-bonheur ! Comment je vais écrire mes critiques maintenant ?


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