7.5/10Zodiaque - Tome 13 - Le plan du Serpentaire

/ Critique - écrit par plienard, le 09/04/2013
Notre verdict : 7.5/10 - Le serpentaire ne se mord pas la queue (Fiche technique)

Tags : zodiaque tome corbeyran delcourt jeux eric manga

Souvenez-vous, il y a un an, en mars 2012, une nouvelle série thématique voyait le jour chez Delcourt. Ambitieuse, elle promettait 13 albums sur un an, sur le thème du Zodiaque. Initiée par Guy Delcourt (l’homme des éditions), scénarisée par Éric Corbeyran (l’homme des stryges), treize dessinateurs vont alors se suivre pour 13 signes.


DR.
13 ? me direz-vous. Eh oui, les douze signes traditionnels du zodiaque et un dernier, le serpentaire, qui n’apparaît pas en astrologie mais dont la constellation est située entre celle du Scorpion et celle du Sagittaire (c'était la partie culturelle de l'article !). Ce signe va servir d’épilogue aux albums précédents.

Chiara Ophucci est le serpentaire. Après avoir réussi à récupérer les douze pendentifs (voir les douze albums !), elle rejoint son compagnon, Konrad Swölf, qui espère pouvoir les réutiliser. Mais Chiara n’est plus de cet avis. Qu’est-ce qui a bien pu lui faire changer d’avis ?

Enfin un album un peu digne de ce nom pour ce qui est de l’intrigue. Il faut dire qu’elle profite grandement des douze premiers albums. Je ne suis pas sûr, en effet, que l’intérêt sera de mise si le lecteur ne les a pas découvert auparavant. Jouant sur le mysticisme et les forces invisibles de notre cosmos, Éric Corbeyran tient son lecteur sur un fil. Et lorsque le personnage de Konrad, queutard pas tenté excusez-moi du terme, se met à tirer tout ce qui bouge tel le gourou d’une secte qu’il se défend d’être, on n’est pas loin de perdre pied. D’un exercice humaniste – faire prendre conscience à douze personnes des pouvoirs cosmiques qu’ils ont en leur possession – on passe à une manipulation psychologique, c’est à dire à des considérations plus terre à terre. Et c’est peut-être ce qui en fait son meilleur intérêt. Car derrière se cache une certaine critique sociale.

Côté dessin, par contre, rien à dire ... ni de réellement positif, ni de réellement négatif. Quelques imperfections sèment le trouble, mais cela reste lisible. Si les treize albums se suffisent à eux-mêmes, celui-ci est certainement un peu au dessus du lot.


Les objets du délit !