6/10Zodiaque - Tome 5 - La Part du Lion

/ Critique - écrit par plienard, le 12/08/2012
Notre verdict : 6/10 - La part des choses (Fiche technique)

Tags : tome zodiaque corbeyran delcourt eric lion album

Pour tous les lions, voici votre horoscope :

Argent : De ce point de vue, c’est l’aisance. Presque trop. Mais argent mal gagné .... !

Amour : Trop, c’est trop. À vouloir être trop ambitieuse, vous délaissez vos proches. La chute risque d’être terrible.

Travail : Vous êtres trop exigeante avec vos collègues. Ne vous étonnez pas si un jour ils vous tournent le dos.

 


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On avait pris l’habitude des personnages sympathiques de Zodiaque, la nouvelle série d’Éric Corbeyran (sur une idée originale de Guy Delcourt) aux éditions Delcourt (évidemment).
John Aries, John Bull, Agatha Mercury ou encore Naomie Crawfish, tous ces personnages avaient une attitude positive (sauf peut être John Bull ancien trader, mais repenti) et humaniste.

C’est avec cet apriori que l’on débute la lecture du cinquième tome ou plutôt du cinquième signe, le lion. La part du Lion raconte l’histoire de Tilda Léoni, une femme d’affaire pour le moins agressive, qui mène son équipe à la baguette. Être la numéro 1 est la seule chose qui lui importe (loin des concepts humanistes des autres personnages). Elle profite même de son pouvoir pour s’enrichir encore un peu plus (beaucoup plus, à vrai dire). Ayant la possibilité de communiquer avec les morts, elle peut découvrir des secrets et des trésors cachés et elle en fait profiter ses associés du Lions club, Richard et Nick.

Les dessins de cet album sont l’œuvre d’Hugo Palasie. D’un style plutôt réaliste, complètement dans la ligne de la série, on peut s’apercevoir d’un certain tâtonnement dans les premières planches avant une meilleure appréhension de ses personnages et de leur environnement. Au fil des pages, la lecture se fait donc plus agréable alors que dans le même temps la descente aux enfers de Tilda Léoni se fait plus rapide.

La sympathie pour ce personnage est loin d’être aussi grande que pour les quatre autres. Si on peut y voire quelques similitudes avec l’histoire de John Bull (l’histoire consacrée au taureau) avec le pouvoir de l’argent, les milieux financiers, on a du mal à lui trouver des circonstances atténuantes. Elle profite de son pouvoir pour des raisons égoïstes.

Au final, au bout de cinq albums, on a bien cinq histoires différentes qui ont chacune leur attrait. Le plaisir vient aussi qu’il n’y a pas besoin de connaître les autres albums et que l’on peut entamer la série par l’album que l’on veut. Reste le treizième album prévu et le fil rouge à la fin de chaque livre qui semble-t-il le concerne. Une énigme de plus ...


DR.