Zodiaque - Tome 8 - La technique du Scorpion
Bande Dessinée / Critique - écrit par plienard, le 08/11/2012 (Tags : tome zodiaque corbeyran manga scorpion delcourt technique
Pour le huitième album de la série, le signe du scorpion est à l’honneur. C’est l’occasion de s’essayer à quelques prédictions.
Santé : Vous risquez de tomber sur un os si vous n’y prenez pas garde. La faute a une trop grande implication dans votre travail, surement.
Amour : En l’état actuel des choses, vous êtes seule. Mais cela va-t-il durer ? Une chose importante pourtant : il ne faut pas mélanger le plaisir et le travail.
Travail : Vous n’en manquez pas, et il vous permet de voyager à travers le monde et de rencontrer des gens (peu ?) recommmandables.
L’héroïne de cette huitième histoire s’appelle Ursula Black. (en référence à la couleur commune de l’animal, assurément). Elle ne nous est pas entièrement inconnue. Nous l’avions déjà rencontrée dans l’album concernant le signe des gémeaux. Du signe du scorpion, elle en porte le pendentif qui lui permet d’avoir le don de commander les objets à distance ; la télékinésie. Détective privée de son état, elle s’occupe essentiellement des histoires de couples et d’adultères. Pour cette fois-ci, elle recherche un homme qui séduit les jeunes héritières pour leur voler leur fortune. Ursula va alors contacter son amie Agatha Mercury (voir l’album le choix du gémeaux).
On a enfin fini la descente aux enfers de la série. De meilleure facture que les derniers épisodes, il semble que cette histoire remplisse mieux les 48 pages d’un album que certains autres. Il faut pourtant traiter les spécificités du signe du scorpion, l’intrigue générale – ici, la récupération d’un bijou volé par le séducteur – et la page finale qui nous mènera inévitablement au treizième album révélation. Et pour une fois, le nombre de page ne semble pas faire un écrin trop étroit à l’histoire qui est un bon thriller avec des rebondissements inattendu et avec un final énergique et stressant.
L’album est appréciable. Le dessinateur en est Djellali Defali (Garous chez Soleil), collaborateur privilégié d’Éric Corbeyran depuis les séries comme la loi des 12 tables, Le syndrome de Hyde, Asphodèle, Pulsions ou Uchronie(s). Avec un graphisme réaliste, il donne à son personnage principal un côté scorpion » de par son physique et sa coupe de cheveux courte avec des pointes longues sur le côté faisant penser .... à la queue d’un scorpion( ?).