8/10Michel Vaillant - Intégrale n°10

/ Critique - écrit par plienard, le 13/08/2010
Notre verdict : 8/10 - Il est bien, Vaillant ! (Fiche technique)

Michel Vaillant court à Spa Francorchamps ou à Monaco. Michel arrête des fous dangereux qui veulent empêcher les courses de se dérouler. Il lutte contre le chantage. Il veut fêter l'anniversaire de sa compagne. Il est partout, et règle tout. Il est Vaillant !

Michel Vaillant est le bon héros par excellence. Il n'a pas de failles, il est honnête, couverture de l'intégrale n°10
couverture de l'intégrale n°10
il est beau, il est intelligent et il a cette qualité que tous les héros ont (en général) : la chance. Il a longtemps fait partie de ces héros édités dans le « le journal de Tintin », ceci expliquant cela. Du coup certains le trouveront trop lisse. C'est aussi un des seuls héros de série qui est capable de s'effacer pour laisser les projecteurs sur un autre personnage de son équipe : son frère Jean-Pierre, Steve Warson...

Dans cette dixième intégrale, nous retrouvons Michel qui empêche un savant fou canadien de provoquer un accident avec sa caméra trafiquée (menace sur le Mont-Tremblant), qui gagne une course rien que pour offrir le bouquet de la victoire pour les 25 ans de sa fiancée (Zolder : grand prix de Formule 2), qui récupère des documents sur un prototype futuriste de Vaillante qui lui avait été dérobés (Dossier V2001 et Rendez-vous à Francorchamps), qui poursuit les voleurs de Ford Vaillante à travers les rues de San Francisco (San Francisco Circus), qui démasque un fou qui veut empêcher le grand prix de Monaco (Panique à Monaco).

Nous avons donc ici trois albums réunis ainsi que cinq histoires courtes qui sont parues dans le Journal de Tintin, ou Tintin sélection.
Il n'y a pas forcément de liens entre tous, sauf l'environnement des courses automobiles et l'ordre chronologique. Cette intégrale est l'occasion de remettre l'album Panique à Monaco entre les deux autres albums comme il aurait dû l'être à l'époque. Une opposition entre l'éditeur Le Lombard et l'auteur Jean Graton l'ayant empêché. Cette explication honnête de l'éditeur est à noter (même si elle était déjà connue) car ce n'est pas toujours les cas.

Au sein de cette intégrale, ce qu'il y a aussi de très intéressant, c'est de connaître les pourquoi de ces quelques petites histoires de bandes dessinées, comme Photo finish (1974), qui n'est rien d'autre que la transposition de la réelle opposition entre Niki Lauda et Emerson Fittipaldi, mais aussi l'historique du sport automobile, et en particulier la F1 avec la création de la F1CA (ancêtre de la FOCA) et l'émergence du maître actuel  de la F1 : Bernie Ecclestone.

ce n'est Michel ...
ce n'est Michel ...
Le sujet intéressera principalement les férus de sport automobile qui pourront y pêcher des informations et y revoir des célèbres coureurs tels E. Fittipaldi, R. Arnoux, J.P. Beltoise... ainsi que quelques faits historiques. Il est vrai que les histoires tournent spécifiquement autour de la course automobile et qu'au travers d'une intrigue, telle qu'une histoire de chantage (voir Panique à Monaco ou Menace sur le Mont-Tremblant !), il y a toujours le décor d'une course automobile.