Delcourt : Si vous lisez ça ..., La nuit des lanternes, Roi des fauves T1

Bande Dessinée / Critique - écrit par plienard, le 01/07/2025

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Si vous lisez ça, c'est que je suis déjà morte - note : 7/10

C'est un nouveau récit de Matt Kindt que nous vous proposons de découvrir ici. Après Brzrkr, Dept H, Grasskings, Black Badge, il nous propose de suivre la journaliste Robin, grand reporter, qui se rend sur Terminus, une planète habitable, devenue accessible après la découverte d'un portail quantique. Elle accompagne une équipe de marines expérimentés, et qui sont loin d'être des enfants de chœur. Mais à peine arrivée, Robin se retrouve seule, en mode survie, au milieu d'un environnement hostile et inconnu.

© Delcourt 2025.

Un univers et des thématiques que l'auteur américain maitrise et qui sont dessinés ici par Daniel McDaid dont le style comics est identifiable. Il nous plonge dans cette science-fiction horrifique sans coups férir.

La nuit des lanternes – Note : 8/10

Jean-Etienne signe son premier album, La Nuit des lanternes, aux éditions Delcourt. Un récit fantastique qui nous emmène sur une île où Eloanne revient après plusieurs années d’absences. Elle y retrouve sa mère et son jeune frère devenu muet depuis la mort accidentelle de leur père dans l’incendie du phare pendant la fête des lanternes. Une fête locale pendant laquelle les insulaires allument une lanterne pour bruler toutes les choses gardées à l’intérieur de soi. Et Eloanne revient durant cette période lourde de souvenirs.

© Delcourt 2025.

Des retrouvailles avec sa mère qui ne se passent pas comme espérées et qui vont provoquer un nouveau drame.

Pour son premier album, Jean-Etienne marque nos esprits avec ce récit fantastique sur fond de réalisme. Les conflits familiaux qui opposent Eloanne à sa mère, le mutisme de son frère, et le folklore des lanternes sont parfaitement mis en scène et donne une atmosphère pesante au récit. Le graphisme moderne, dont l’influence comics est évidente, et dont l’esthétisme n’est pas sans rappeler la série Saint-Elme de F Peeters et S Lehman finit de nous emporter.

Roi des Fauves – Tome 1 : Hadarfell – Note : 8/10

Le scénariste David Chauvel adapte le roman d’Amélie Wellenstein, Roi des Fauves, paru en 2015. Avec Sylvain Guinebaud (Les 5 Terres – Demeus Lor, 7 Dragons, 7 Détectives T1 & 7) aux dessins, on va découvrir la tragédie d’Ivar, Oswald et Kaya, condamnés à être transformés en Berserkir, être mi-humain mi-animal après avoir été pris en train de braconner sur les terres du Jail et provoquer sa chute dans un ravin.

Une très belle adaptation prévue en deux tomes, qui donnera envie de découvrir le roman d’Amélie récompensée par le prix Halliennale et finaliste de nombreux prix en 2015 et 2016.

Un univers entre médiéval et fantasy, ce récit raconte l’histoire de l’amitié entre trois personnages aux personnalités très différentes. Une amitié qui va leur permet d’affronter des situations difficiles dont la dernière qui n’est pas des moindres.

Ceux qui n’ont pas lu le roman, ne connaissent pas encore quelle seront les conséquences pour Ivar, Oswald et Kaya. Mais ce premier tome donne l’envie de les découvrir dans le second tome.