6.5/10Buck Danny - Tome 52 - Porté disparu

/ Critique - écrit par G., le 05/03/2008
Notre verdict : 6.5/10 - Suspense porté disparu (Fiche technique)

Tags : buck danny tome bergese francis livres disparu

Une critique de G., pilote chez Air France : 

La sortie du moment est le 52ème tome des aventures de Buck Danny. Il est inutile de présenter cette série aux amateurs d'aviation et de bd. Pour les autres, rappelons qu'il s'agit des aventures d'un pilote de l'US Air Force et de ses amis (2 à la base, 3 maintenant). Cette série a vu le jour en 1946 sous la plume de Victor Hubinon et de Jean-Michel Charlier. Depuis 1990 c'est Francis Bergèse qui a repris la série (scénario et dessin). Ayant traîné sa bosse dans tous les conflits de la deuxième moitié du XXème siècle, Buck Danny parcourt maintenant le monde moderne. Après la Serbie et l'Amérique du Sud, Porté Disparu prend place en Afghanistan.

Nos amis sont désormais des pilotes de transport sur C-130 (avion de transport américain quadrimoteur) en mission spéciale. Sous couvert de transports humanitaires, ils ont pour mission de retrouver la trace d'un agent de la CIA qui a disparu alors qu'il enquêtait sur un trafic d'armes entre l'Afghanistan et l'Iran.


Comme d'habitude, cette histoire est le prétexte pour nous montrer toute une série d'avions toujours aussi bien dessinés : C-130 bien sûr mais aussi Harrier (avion de chasse) et Antonov 2 (vieil avion russe monomoteur). Les dessins sont toujours somptueux et détaillés et les avions très réalistes. Les paysages sont bien rendus : de jolies montagnes et canyons... ma maigre connaissance de cette partie du monde ne me permet malheureusement pas de juger de la ressemblance, faisons pour ça confiance à Bergèse.
Les personnages sont égaux à eux mêmes avec maintenant des caractères et des gags bien connus. Le gag un peu récurrent de l'album et moyennement drôle est l'accent texan de Sonny (le comique de la bande pour ceux qui ne connaissent pas la série). Buck Danny pilote toujours aussi bien, avec cette fois-ci un franchissement de col dans les nuages (dire que ce n'est pas évident dans la vraie vie est un euphémisme).
Par contre, je trouve que l'histoire est assez linéaire. Dès la huitième page, l'avion de l'agent de la CIA disparu est retrouvé, le trafic d'armes est évoqué dès la page 14. Pour moi, un seul vrai rebondissement, c'est assez maigre pour un album complet. On est loin de l'histoire passionnante des albums 41, 42, 43 (que je vous conseille si vous avez envie de découvrir la série).

En conclusion, les aficionados de la série retrouveront avec plaisir leurs personnages qui n'ont toujours pas pris une ride, les dessins précis et les avions bien sûr ! Pour les autres, je crains que les dessins et les avions ne compensent pas la faiblesse du scénario.