« C'est la romance de Paris, au coin des rues, elle fleurit. Ça met au coeur des amoureux un peu de rêve et de ciel bleu. »
Charles Trenet
Kinky & Cosy sont deux petites filles à la jupe rouge et à la morale plutôt dans les chaussettes. Voici l'intégrale de leurs outrages.
Un scénariste qui débarque à Hollywood se sent rapidement comme un chewing-gum : mâché avec mépris et recraché sur un trottoir. Le périple du jeune Orson Wells (quel nom !) est semé d'embûches dès ce premier tome très bien écrit.
3ème opus de la série James Dieu, un univers dans lequel on se perd avec délectation. Dieu vit dans une canette de Coca, à partir de là, tout est possible quand on a le talent de Fred Pontarolo.
« Savez-vous quel est le point commun entre un robot et une sauce napolitaine ? J'ose à peine le dire tellement c'est nul. Ils sont tous les deux automates. »
Le chat, Philippe Geluck
Le bon saurien de Libon continue à faire s'agiter les militaires, les curieux et les enfants. On tourne un peu en rond, mais les tronches sont rigolotes et les... euh... tronches sont rigolotes.
Album décevant par rapport au talent de l'auteur. On espérait mieux pour cette nouvelle série. C'est sexe, c'est trash, et c'est tout... dommage. Affaire à suivre...
Nury et Vallée continuent de nous raconter l'histoire de cet homme au destin particulier, juif et collaborateur, à la fois surnageant et profitant de cette période noire qu'était l'occupation.
Une deuxième moitié à la hauteur de la première, qui avait cependant l'avantage et l'inconvénient d'être plus nébuleuse. L'ambiance est sordide et immersive, l'association Nury-Manini donne envie d'être revue.
Un vrai Lucky Luke à l'ancienne, avec un ajout de clins d'œil modernes et d'hommages aux classiques pour rappeler que la page Morris est tournée. Laurent Gerra ne flingue pas le personnage, c'est une chance.
Cet album regroupe les deux ouvrages relatant l'enfance de Lester Cockney, le héros de Franz, parus en 1994 et 1996, déclaration d'amour à l'Irlande, ses femmes et ses chevaux.
Librement inspirée de Mark Twain, cette réinvention des aventures de Huckleberry Finn sent bon la liberté. Les années 30, le Mississippi... Philippe Thirault et Steve Cuzor signent un premier tome de toute beauté.
Fin de la trilogie espagnole polardeuse, avec une surchauffe d'action qui nuit un peu à l'ambiance pleine de tension des deux tomes précédents. Mais Jazz Maynard reste un beau gâteau savoureux.
"Ah, les carottes, je ne vous conseille pas. Elles sont pourrites. En revanche, j'ai de la courge mexicaine !"
Sexe, violence, explosions, vitesse, viols, flingues, fantasmes, bagnoles, souffrance, plaisir, orgasmes, mauvais goût... Tout le monde ne peut pas apprécier cela, mais faut quand même reconnaître que ça décoiffe...
La trilogie de Marazano et Ponzio trouve ici une conclusion logique. De la science-fiction intelligente, voire intellectuelle, somptueusement illustrée à grand renfort de photo-réalisme.
Bec n'est pas un familier du travail en solitaire, et c'est dommage. Quand il s'y colle, on peut rester scotché.
Ce tome n'est pas mauvais, il est juste insipide et n'apporte rien à l'histoire globale ; à moins de suivre la série depuis le début, vous pouvez largement vous en passer.
De l'autre côté du miroir se trouve un monde sordide où le sexe est monnaie d'échange. Imprégné de culture contemporaine, ce conte pornographique où les lapins blancs sont des mutants ou des zombies ne laisse pas indifférent et brille par son originalité.
Deux ans et demi après le premier tome de cette saga qui promettait alors énormément, les auteurs nous confortent dans l'idée que du travail naît la qualité.