Bec n'est pas un familier du travail en solitaire, et c'est dommage. Quand il s'y colle, on peut rester scotché.
Ce tome n'est pas mauvais, il est juste insipide et n'apporte rien à l'histoire globale ; à moins de suivre la série depuis le début, vous pouvez largement vous en passer.
De l'autre côté du miroir se trouve un monde sordide où le sexe est monnaie d'échange. Imprégné de culture contemporaine, ce conte pornographique où les lapins blancs sont des mutants ou des zombies ne laisse pas indifférent et brille par son originalité.
Deux ans et demi après le premier tome de cette saga qui promettait alors énormément, les auteurs nous confortent dans l'idée que du travail naît la qualité.
Suite et fin de la saga "à la 24" orchestrée par Stephen Desberg. Le rythme ne mollit pas, et le récit d'espionnage se dote d'une pointe de mysticisme/fantastique. Le tout reste très convenu.
Rapport 2008 de l'ACBD
Le Gus du titre revient sur le devant de la scène pour le troisième opus de sa série. Le cow-boy au cœur d'artichaut est omniprésent dans ce nouveau tome qui, bien qu'un mini-cran en-dessous des deux autres, reste une nouvelle preuve du talent de Blain.
Avant-dernier tome du cycle africain pour la série de Dufaux et Mirallès. Les ingrédients sont connus pour la plupart, mais le résultat toujours aussi unique, comme pour le Coca-Cola. Ce n'est pas une raison pour essayer le Djinn-Coca, c'est très mauvais.
Un cow-boy solitaire, a long long way from home, avec un cheval qui parle, ça vous dit quelque chose ? Vous avez tout faux : le personnage de Geof Darrow doit bien plus à Moebius qu'à Morris.
Une histoire de gosses paumés dans l'univers Marvel, avec un design conçu pour plaire à une génération de gamers. Pas vraiment mal écrit, mais beaucoup trop calibré pour refléter la personnalité de Brian K. Vaughan.
Quatrième tome des tranches de vie de cette nana qui ne correspond à rien de ce qu'on aurait envie de croiser dans la rue. Mais bizarrement, on s'identifie...
En reprenant à la lettre le contre-pied de leur précédente histoire, Robin et Révérend prouvent qu’ils n’ont pas vraiment de la suite dans les idées...
Fin d'un cycle pour François, dit "la Torpille", dit "Double Masque" (mais pas dit "Falbala" ni "La Praline" ni "Belle Châtaigne", car les gens ne sont pas si méchants). Prochaine étape : Bonaparte sera Napoléon.
2e volet du renouveau de la saga, après la reprise par Sente. Dans la logique des cycles, on reprend ici à la suite du tome 30, Moi, Jolan.
Frank Pé propose une splendide galerie de portraits commentée par une brochette de personnalités hétéroclites. On en voudrait plus, mais la perspective d'un second tome n'est jamais à écarter.
En 2004, Joss Whedon s'empare des X-men pour les rendre Astonishing. Une réinvention ? Loin de là, mais un petit coup de déo sous les aisselles, oui. Le dessin de John Cassaday contribue à cette fraîcheur.
" Non, ça va pas aller ! Comment veux-tu que ça aille bien ? Je vais bientôt mourir ! Et j'ai peur, j'ai peur ! "
L'univers Kookaburra, scellé dans les rails de sa prophétie, offre à cette paire d'auteurs l'opportunité d'exprimer à leur tour le désespoir qu'inspire l'inévitable.
Une oeuvre d'une forte qualité graphique qui pousse le lecteur à s'interroger sur sa place dans le monde. Une Vanité moderne sur plusieurs pages, traitée avec talent et culture sans pour autant être rébarbative.
Guillaume Bouzard serait-il un fils de Troll ? De ce postulat décalé, l'auteur tire une bande dessinée cocasse et personnelle, qui appelle de ses vœux une suite qu'on suppose plus riche.