Chanoinat et Castaza arrivent, avec une histoire à dormir pendu par les pouces, à intéresser leur lecteur en lui proposant ce joli mélange de SF et de polar. Appuyant leur intrigue sur la psychologie des personnages, ils donnent envie d'en voir plus.
Une première partie pose le décor, fait apparaître les tensions, les discordes, laisse entrevoir un complot. Les relations en sont le ressort...
L'auteur du décevant HOT DOG revient, dans le cadre d'une nouvelle collaboration, avec un ouvrage à sketches, bien plus inspiré et bien plus rigolo, sur l'imaginaire d'une petite fille confrontée au divorce de ses parents.
Le western est, contre toute attente, un genre qui semble inspirer les auteurs de bande dessinée francophones ces dernières années. Après le romantico-surréaliste Gus de Blain, voici une approche plus traditionnelle dans le récit, portée par le dessin ultra-stylisé de Brüno. Déjà un classique.
La mort de Robin en 1988 a fait parler d'elle. Pas seulement à cause de la rareté d'un tel événement dans l'univers des comics, mais surtout parce que celui-ci fut décidé par les lecteurs eux-mêmes...
Pittoresque, la vie de Martha Jane Cannary n’en est pas moins difficile et derrière l’humour, le trait en noir et blanc souligne la profonde solitude de cette femme atypique...
Même si le monde des morts n'est pas de tout repos pour les petits garçons, on s'y amuse bien, et on prend un malin plaisir à y suivre les aventures de tout ce petit monde. Une bande dessinée hautement recommandable pour toutes les petites têtes blondes.
Si vous n'êtes pas diplômé d'une maîtrise en super-héroïsme, option "Green Lantern", vous risquez de ne pas biter grand chose à ce soi-disant premier volume. Mais que vous soyez ou non connaisseur, vous pouvez apprécier le trip cosmique.
Comme le premier tome, ce deuxième volet de Clara Pilpoile peine à intéresser le lecteur au récit ou aux personnages ; dommage, les dessins sont attachants.
Une série de récits érotiques de qualité qui passent par miracle entre les mailles de la censure. Réservé à un public très averti qui comprend bien ce qu'est un fantasme. A découvrir absolument.
"... Il parle souvent de découvrir le monde, mais il retarde sans cesse l'heure du départ"
Retour d'un héros après plus de vingt ans d'absence. Souhaitable ? Oui. Réussi ? A moitié. Les histoires sentent un peu les pantoufles de la veille, et manquent du petit grain de folie nécessaire à un vrai second souffle. Mais rien n'est perdu.
Nigel il est trop top cool ! Il a un pur boulot, y s'tape qui y veut, et y'a même des jours, il sauve des espèces en voie d'extinction. Comment qu'j'le kiffe trop...
Atypique pour un album de la collection Aire Libre, Taïga rouge offre le versant intimiste de l'aventure épique. Un très bel ouvrage, qui laisse augurer un avenir radieux à ses auteurs.
Avec ses graphismes un peu hâtifs mais pas désagréables, Pythons instaure une ambiance sombre et intéressante, qui sauve un récit un peu confus et parfumé au déjà-vu.
Des faiblesses narratives et graphiques, mais somme toute une bd qui dénonce avec raison et talent. Un nouveau Choucas qui n'est pas dénué d'intérêt et duquel on ressort la conscience un peu plus à l'affût.
A quelques mois d'intervalle, deux albums aux titres quasiment identiques traitent tous les deux du monde du travail. A ma gauche : Travail m'a tuer de Vuillemin. A ma droite : Ce travail m'a stresser de Serge Dehaes. Ding !