6/10Lady S. - Tome 8 - Raison d'état

/ Critique - écrit par plienard, le 29/08/2012
Notre verdict : 6/10 - Lady Sombre (Fiche technique)

Tags : tome lady jean van hamme expedie dupuis

Les malheurs de Shania Rivkas continuent avec ce huitième tome de la série Lady S. Si on avait pensé que sa situation commençait à s’arranger à la fin du septième tome, Jean Van Hamme et Philippe Aymond en ont décidé autrement. La pauvre jeune femme est en effet en prison pour meurtre et ses conditions sont difficiles. Devenue le souffre-douleur d’une certaine Bonnie, les gardiennes laissent faire. Mais tout cela semble fait pour que son procès n’ait pas lieu !


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Régulièrement, on a notre album de Lady S qui arrive dans les bacs des libraires. Cette sympathique série n’a certes pas la notoriété d’un Largo Winch ou d’un XIII, mais elle n’a pas pour autant moins d’attrait. D’abord voleuse, puis espionne malgré elle, elle va encore se voir imposer ses actes par le fameux colonel (qui n’est pas sans rappeler la mangouste de XIII).

Épisode particulièrement contraignant pour notre héroïne, il est intéressant pour le lecteur. Shania – Suzan – Solène va vivre une période très noire et on va découvrir une nouvelle facette de son talent qu’on ignorait tous : tireuse d’élite. Cela ouvre de nouveaux champs et pose de nouvelles questions sur ce personnage.

En tentant une nouvelle approche de son personnage avec de nouvelles révélations et des conditions plus sombres, Jean Van Hamme relance notre intérêt pour la série. Avec le dessin de Philippe Aymond, toujours impeccable – est-il nécessaire de le préciser ? – le lecteur s’enflamme pour la belle blonde. D’abord très sombre dans la séquence de la prison, le graphisme du dessinateur s’éclaircit au fur et à mesure que l’on avance dans l’histoire jusqu’à la blancheur totale de la nouvelle cellule de Shania. Un passage de l’ombre à la lumière qui ne règle pas forcément sa situation, mais qui relance son avenir.

Si j’ai un petit faible pour cette série, il est vrai qu’elle manque un peu de sex-appeal ce qui est un comble compte-tenu de l’héroïne, grande, blonde et russe. Mais pour l’instant, la pauvre femme cherche à se dépêtrer de ses ennuis.


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