Dupuis : Malabar histoires de bulles, Lady S T11

/ Critique - écrit par plienard, le 29/12/2015

Tags : roman anglais vol jean paris dessinee pierre

A voir, une héroïne de BD qui est loin de nous gonfler, et une personnage publicitaire qu'on ne s’est pas privé de gonfler !

Malabar – Histoires de Bulles – note : 5/10


©Dupuis édition 2015.

Pour les nostalgiques du masticage et des grosses bulles qui explosent sur le visage, le livre d’Alain Lachartre devrait rappeler quelques souvenirs d’enfance. Cet ancien directeur artistique de la marque revient sur plus de 50 ans d’histoires de Malabar. Car ce produit, ce n’est pas seulement une gomme à mâcher, c’est aussi une décalcomanie, voire une petite histoire sous forme de BD. Et quelques uns des grands noms de la BD ont participés à cette  aventure. On citera dans le désordre Frank Margerin, Régis Loisel, Uderzo, Maurice Rosy, Jean-Louis Floch ou Yves Chaland. La liste n’est pas exhaustive mais vous pouvez toujours la découvrir par ce livre-documentaire.

Riches d’informations, souvent extra-BD, le livre est très touffu avec ses 384 pages et est une véritable encyclopédie du Malabar.

 

Lady S – Tome 11 : La Faille – note : 7/10

La série Lady S continue sa vie sans Jean Van Hamme mais avec Philippe Aymond qui a repris à la fois le scénario et le dessin depuis le tome 10. On a d’ailleurs senti une légère inflexion dans le comportement du personnage, qui est réellement actrice de son destin après avoir réglé tout ses problèmes de paternité et d’identité.


©Dupuis édition 2015.

Cela ne l’empêche pas pour autant de se retrouver dans des situations compliquées et toujours en rapport avec les services secrets. Ici, elle va assister à l’enlèvement par la CIA d’un homme ressemblant étrangement à son ami d’enfance, Anton. Elle va alors tenter de le retrouver bien qu’il soit enfermé dans la prison de Guantanamo.

La reprise de Philippe Aymond a donné un petit vent de fraicheur à la série et son héroïne. Devenue maîtresse de son existence, elle n’est plus le jouet des machines implacables que sont les services secrets. Les intrigues apparaissent moins complexes et quelquefois, peut-être, un peu trop irréalistes, comme l’évasion de la prison de Guantanamo. Mais, le suspens et le réalisme sont tout de même bien présents avec l’ancrage dans l’actualité et la réalité  - comme les sévices subis par les prisonniers dans la prison américaine –.