Glénat : Requiem T12, Hawkmoon t3, Kernok, Mickey contre l'Alliance maléfique

Bande Dessinée / Critique - écrit par plienard, le 10/08/2024

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Requiem - Tome 12 : La chute de Dracula - note : 8.5/10

Il aura fallu patienter 11 ans et une réédition des 11 premiers albums aux éditions Glénat (depuis 2010) pour enfin connaître la suite de la série de dark-fantasy d'Oliver Ledroit et Pat Mills, avant une fin définitive prévue dans un tome 13 tout aussi attendu que celui-ci !

© Glénat 2024.

Mais avant cela, profitons de ce douzième tome, qui bénéficie d'une pagination magnifique avec ses 80 pages ! Et quelques surprises avec des panoramas incroyables magnifiant (si besoin en était) le talent d'Oliver Ledroit.

On s'extasie devant ce banquet, parfaite réplique de la cène, version résurrection. Un anti-monde où Dracula remplace le Christ et où les apôtres sont les incarnations du meurtre, de la luxure et j'en passe … une cène diabolique où il n'y a pas un convive qui va trahir, mais bien pratiquement toute la tablée. Le jeu est de découvrir qui ne trahit pas finalement ! Mais Dracula, comme son homologue christique, n'est pas dupe et attend que ces traitres se dénoncent. Quand certains d'entre eux attendent un Requiem enfin délivré de son amour pour Rebecca qu'il est parvenu à extirper de ce monde et avec le marteau de Turin.

Un Oliver Ledroit dans la plénitude de son talent, et dans une orgie de couleurs et d'exagération. Si la gourmandise est un des sept péchés capitaux, on est prêt à de damner !

Hawkmoon - Tome 3 : Le Dieu fou - note : 8.5/10

Après Elric, une nouvelle saga de Michael Moorcock est adapté par les éditions Glénat. Les talentueux Jérôme Legris, Benoit Dellac et Luca Bulgheroni mettent en dessins Hawkmoon.

© Glénat 2024.

Dorian Hawkmoon et le comte d'Airain sont parvenus à stopper les armées granbretonnes. Mais ce n'est que pour un temps. Quand à Dorian, il doit trouver le moyen de se défaire de l'emprise du joyau noir incrusté sur son front. Son seul espoir : retrouver un mage persan. Dans son périple, il va parcourir les terres bulgares soumises aux adeptes du dieu fou.

Un récit sombre et épique porté par un graphisme magnifique e Benoit Dellac et Luca Bulgheroni.

Kernok le pirate - note : 7/10

Les éditions Treize étrange accueillent Frédéric Brrémaud (scénario) et Alessandro Corbettini (dessins) pour une adaptation d'un roman de l'auteur des Mystères de Paris, Eugène Sue.

© Treize étrange 2024.

L'histoire d'un pirate, Kernok, touché par la malédiction de ses actes. Après avoir consulter la sorcière de Paimpoul, il saura qu'il n'aura plus que 13 jours à vivre. Mais croit-il vraiment à ses fariboles ? Et si non, pourquoi aller voir cette vieille folle ?

Un récit de pirate avec le mystère des légendes bretonnes qui planent dessus. Le récit nous emmène dans cette atmosphère où les dessins en lavis apporte un supplément de mystères.

Mickey contre l'Alliance maléfique - note : 7/10

Glénat offre à ses auteurs de nous donner leur vision de l'univers Disney à travers des histoires originales, empruntes de leur qualités graphiques et scénaristiques. Ainsi Johan Pilet (au dessin) et Nicolas Pother (au scénario) nous donnent à découvrir ce récit d'aventures de Mickey dans un monde futuriste. La petite souris est un space ranger qui arrête les bandits et c'est avec une facilité déconcertante qu'il interpelle le fantôme noir. Ni une, ni deux, voilà le malfaisant envoyé dans la prison de la 100-T. une prison en orbite autour de la Terre. Mais cela faisait bien partie du plan du Fantôme noir qui parvient ainsi à faire évader les détenus les plus célèbres : les frères Rapetou, Pat Hibulaire, Spectrus et Laurent Outang. Ils vont alors former le gang de l'Alliance Maléfique.

Un Mickey futuriste, mais dans un style qui rappelle bien les histoires traditionnelles qu'on a aimé lire, dans une ambiance très manichéenne et toujours sous le sceau de l'humour avec des méchants qui sont aussi bêtes qu'ils sont machiavéliques.

Sans doute un des albums les plus fidèles à l'univers Mickey et Disney da la collection édtions Glénat. c'est sans doute le seul reproche, mais en est-ce vraiment un ?