Glénat : Requiem T11, Les Grandes batailles navales, Conan le Cimmérien
Bande Dessinée / Critique - écrit par plienard, le 08/12/2023Tags : dessinee tome moyen casterman comics chef integrale
Requiem chevalier vampire - Tome 11 : Amours défuntes - note : 7.5/10
Glénat continue la réédition de la série Requiem chevalier vampire de Pat Mills et Oliver Ledroit avec le tome 11, dernier de la série. Est-ce à dire que la série est terminée ? Rien n'est moins sûre tant les plaies s'abattant sur Résurrection s'enchainent les unes après les autres. Cette fois, la tempête des Limbes emmènent Requiem, l'interrompant dans son combat avec Léah qui veut l'empêcher de retrouver Rebecca.
© Glénat 2023.
Série de dark fantasy, très colorée, et à l'ambiance érotique, le dessin d'Olivier Ledroit y fait merveille. On attend une suite depuis 2012.
Les Grandes batailles navales - Santiago de Cuba - note : 6.5/10
Si je vous dis embargo et Cuba, tout de suite vous pensez guerre froide, URSS, Etats-Unis. Et ce serait une erreur. Je vous rappelle que nous sommes dans la série des Grandes batailles navales (série aux éditons Glénat) par Jean-Yves Delitte, et que la crise des missiles de Cuba n'a pas donné lieu à un affrontement naval (encore heureux !).
© Glénat 2023.
Ici, nous sommes à la fin du XIXème siècle, où Cuba est encore sous la domination espagnole. L'île aspire à son indépendance, ce que l'Espagne n'est pas prête à lui donner. Les USA, qui ont des intérêts sur l'île, surveillent de près les événements. Mais lorsque le navire USS Maine est coulé dans le port de la Havane (pour une raison inconnue), les USA n'ont pas d'autres choix que de réagir à la mort de plus de 200 de leurs compatriotes.
C'est un épisode quasi-inconnu du grand public que nous découvrons dans cet album Jean-Yves Delitte met un point d'honneur a bien expliqué les tenants et les aboutissants de la crise par l'entremise de ce duo de soldats espagnols déserteurs. L'album présente moins de batailles qu'attendue tant le rapport de force entre les USA (qui ne sont encore que la 6eme nation mondiale) et l'Espagne est largement à l'avantage des américains.
Lire un album de Jean-Yves Delitte est toujours un moment de plaisir et ses dessins de bateaux donnent la qualité à cette série qui touche bientôt à sa fin.
Conan le Cimmérien - Le Maraudeur noir – note : 7/10
Le barbare le plus connu de la BD est de retour et conformément à la récente tradition chez Glénat, nous avons un nouvel artiste qui va apposer son style sur notre héros. Ici, nous aurons Jean-Luc Masbou que les fans De Capes et de Crocs connaissent bien. Il se lance sur une histoire du Cimmérien qui nous plonge dans la piraterie !
© Glénat 2023.
Le Maraudeur noir est une intrigue qui nous place sur une île où nous avons des naufragés dans leur forteresse de fortune face à des rivaux pirates et des esprits vengeurs. On nage en plein Pirates des Caraïbes mais on remplace Jack Sparrow par Conan. En effet, plutôt qu’un cinglé bourré au rhum, nous avons notre musculeux héros qui va dépatouiller tout ça mais à son rythme ! En effet, Conan apparaît assez peu dans la BD. On le voit au début, on le voit à la fin mais pendant l’intrigue, il fait juste quelques apparitions. Il laisse les autres personnages se battre et exposer un peu plus le pourquoi du comment de cette île. Le récit est donc fait de divers combats, alliances, trahisons et rebondissements digne de l’Ile au Trésor mais il est dommage que Conan y soit si peu présent et que l’on sente si peu l’empreinte du monde de Conan. On pourrait presque dire que sans Conan, l’histoire se passerait dans n’importe quelle monde avec des pirates.
Mais on reste jusqu’au bout rien que pour les rebondissements et l’intérêt que l’on porte au sort des protagonistes. De plus, le style de Masbou est toujours aussi vivant et les affrontements sont plein de vie : sur les plages, les forêts, de nuit, sous des incendies, l’artiste met en action nos héros et cela croise le fer avec dynamisme.
Conan le Cimmérien - Le Maraudeur noir est un tome sympathique et plein de vie. Dommage que Conan se fasse tant désirer mais on ne pourra pas dire qu’on s’est ennuyer.
Les couvertures des 3 albums - © Glénat 2023.