4/10L'Assassin Royal - Tome 6 - Œil-de-Nuit

/ Critique - écrit par plienard, le 15/10/2012
Notre verdict : 4/10 - Je n’ai rien vu, même de loin (Fiche technique)

Qui ne connaît pas Assassin royal ? Cette série de romans de fantasy créée par Robin Hobb en 1995 fait maintenant l’objet d’une adaptation en bande dessinée aux éditions Soleil. On en est, d’ailleurs, déjà au tome 6.


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Pour répondre à ma question initiale (je fais les questions et les réponses, pour être sûr d'être d’accord avec moi !), sans doute peu de monde. Le roman étant un succès, cela augure un bon nombre de lecteurs possible ce qui doit être vrai étant donné que l’on est déjà au sixième tome.

Ainsi, les fans découvriront avec plaisir la suite des (més-) aventures de Fitz Lonvoyant. Accusé de meurtre par le roi-servant Royal, il est enjôlé et torturé afin qu’il laisse parler le vif qui est en lui.

Pour être clair, je fais partie des gens qui ne connaissent pas Assassin royal si ce n’est que de nom et de réputation. Je n’ai aucune idée de l’histoire, ni de ce que cela raconte. J’ai donc vu dans cette adaptation, le moyen agréable de découvrir une œuvre gigantesque (13 romans) par un média que j’adore. Le seul hic est de commencer par le sixième tome et ça je ne peux que le déconseiller aux lecteurs comme moi. Tout au long de l’album, on se traîne sa méconnaissance de l’œuvre comme un boulet. Qu’est-ce que le vif ? Qui sont les gens assassinés par Fitz ? Est-ce Fitz Chevalerie ou Fitz Lonvoyant ? Malgré la préoccupation des auteurs, Jean-Charles Gaudin et Jean-Luc Clerjeaud de vouloir nous en dire le maximum, la mise à jour pour les néophytes de mon genre ne se fait jamais et on le traîne comme un handicap.

Le dessin de Christope Picaud n’est pas, non plus, d’une grande aide. S’il sait dessiner, on n’en disconvient pas, son dessin n’est pas très emballant. Une suite de cases sans réel lien, comme autant de scène à devoir représenter avec beaucoup de texte rendant la lecture pénible. Et le début l’est particulièrement. Entre les morts, les renaissances et les transformations de Fitz, on s’y perd et on n’y comprend pas grand chose.

Très compliqué à suivre sans une réelle connaissance des albums précédents, ou tout du moins des romans, ce sixième tome ravira peut-être les fans, comme on a l’habitude de dire.


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