7.5/10Sillage - Tome 15 - Chasse gardée

/ Critique - écrit par plienard, le 09/10/2012
Notre verdict : 7.5/10 - Quête d’identité (Fiche technique)

Tags : tome sillage morvan buchet navis david jean

Sillage en est déjà à son 15ème titre. Depuis 1998, Nävis en a connu des aventures, de profondément traumatisantes (comme celle de la mort de son tigrours, Tome 1) qui vous forgent une femme. Ainsi, notre héroïne est particulièrement sensible au respect des espèces vivantes, et en particulier celles des animaux aussi féroces soient-elles.


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Lasse de la corruption qui règne dans les hautes sphères de Sillage, elle a décidé de quitter son rôle d'agent spécial de la constituante et enchaîne les petits boulots comme celui d’arrêter les voleurs dans un hôtel. Pas très reluisant surtout quand le voleur est une connaissance. Pourtant, elle va mettre à profit son sens de la négociation et son respect des espèces animales pour un boulot plus lucratif. Un richissime alien veut débarrasser le bout d’astéroïde qu’il a acheté des bêtes féroces qui le composent. Et qui mieux que Nävis pour faire ça en douceur ?

Nävis a deux soucis dans cet album : trouver un boulot pour payer ses dettes et savoir d’où elle vient, qu’elles sont ses origines. Cela fait d’ailleurs plusieurs albums que cette recherche d’identité est présente et on sent qu’elle devient primordiale pour la jeune femme. Et encore plus depuis qu’elle a rencontré l’inconnu, le protégé d’Atsukau (voir tome précédent). Et pour tout dire, cela devient également le sujet principal du lecteur qui suit la série.

Nävis nous a montré toutes ses qualités de combattantes, toute son intelligence et sa capacité d’adaptation face à l’adversité. Ainsi, on ne s’étonne plus de la voir capturer des monstres ou des prédateurs dangereux sans aucune difficulté. Les auteurs réussissent, au bout de 15 albums, à garder notre intérêt en innovant sans cesse. Et là, on va être servi... Le cliffhanger de fin est tout simplement... étonnant, emballant, enthousiasmant... Cet album n’aura donc été qu’une transition pour partir dans un nouveau cycle.

À tous ceux qui suivent Nävis depuis le début, c’est le moment de réviser tous vos albums. Car celui-ci se permet de rappeler certains épisodes lointains, histoire de former un tout. Au-delà de tout cela, on notera l’hommage des auteurs (Jean-David Morvan et Philippe Buchet) au regretté Moebius au travers du casque colonial de Nävis et d’un dessin « réalisé par l’un des plus grands artistes humains » (dixit Snivel).


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