8.5/10Sillage - Tome 16 - Liés par le sang

/ Critique - écrit par plienard, le 25/09/2013
Notre verdict : 8.5/10 - Sillage trace sa route (Fiche technique)

Tags : sillage tome morvan buchet navis livres jean

Nävis a découvert qu’elle avait un fils dans l’album précédent et que c’était son plus fidèle ennemi qui l’avait élevé. Il est possible qu’elle soit un poil énervée.

Ça y est, il est enfin paru. Le tome 16 de Sillage était tellement attendu qu’on commençait à trouver le temps éternellement long. On en était resté au fait que Nävis avait échapé à la mort grâce au chasseur d'Atsukau, son pire ennemi. Chasseur qui n’est autre que son fils ! Si la révélation a ébranlé la belle héroïne – la pauvre ne savait même pas qu’ellle avait eu un fils ! – elle a aussi étonné les lecteurs que nous sommes.
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C’est dire si on attend des explications dans ce seizième tome.

Et ce sera chose faite. Ce livre nous donne toutes les réponses voulues. On sent que le cycle se termine. Nävis va vouloir retrouver Atsukau mais elle va atterrir au milieu d’une terrible vendetta entre les Yiarhu-Kah et Atsukau et son chasseur. Vendetta qui met en péril tout le convoi de Sillage. Dans cet affrontement, il ne doit y avoir qu’un seul gagnant et les trois Yarhu-Kah sont les mieux placés.

L’action est donc de mise pour cet album avec un découpage d’expert de Philippe Buchet et des dessins virevoltants. Les couleurs sont comme d’habitude fantastiques et tellement caractéristiques de la série qu’elles sont reconnaissables entre mille.

Question intrigue, c’est assez simple. Nävis veut des réponses mais doit sauver Sillage et son fils contre les pires tueurs de la galaxie. Jean-David Morvan ne s’arrête pourtant pas là, et n’hésite pas à mettre de l’émotion dans le comportement de ses personnages les moins sympathiques (Atsukau) et à poser des questions sur la paternité.

La meilleure série de la bande dessinée actuelle – eh oui, j’ose ! – termine ici un cycle. Les lecteurs seront rassasiés mais pas gavés. Et le pire (pour les auteurs), c’est qu’ils en redemandent encore.


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