Dargaud : Namibia T5, Le magicien de Whitechapel T1

/ Critique - écrit par plienard, le 28/02/2015

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La fin d'un cycle (Namibia) et le début d'un autre (Magicien de Whitechapel) chez Dargaud.

Namibia, tome 5 – note 5.5/10

Fin du second cycle de Kenya, avec le cinquième tome de Namibia où l’urgence est palpable du côté des hommes. Une attaque extra-terrestre est imminente et il faut détruire leur arsenal de fusées caché en plusieurs endroits sur notre chère planète bleue. Heureusement, des extra-terrestres amis vont leur donner un petit coup de main, mais du côté humain, il faut convaincre Staline et ça c’est Churchill qui s’en charge grâce aux photos envoyées par Kathy Austin, infiltrée dans la base E.T. en Namibie.


©Dargaud édition 2015.

La guerre des mondes, revue et corrigée par Léo et Rodolphe, sous le crayon de Marchal, c’est un peu l’idée  qui vient à l’esprit à la lecture de ce dernier album. Il y a un certain suspens à suivre Kathy dans la base secrète ainsi que de voir l’organisation pour une attaque coordonnée contre les méchants aliens. Cependant le manque d’émotion que les personnages expriment ne permet pas de s’inquiéter outre mesure sur le résultat final. Ensuite les explications de fin pour permettre de revenir au fonctionnement de notre société actuelle est un peu facile, voire olé-olé. On accueille cependant l’annonce du troisième cycle, Amazonia, avec envie.

On peut aussi noter que le premier cycle, Kenya, sort actuellement en intégrale.

 

Le magicien de Whitechapel, tome 1 – note 7/10

Jerrold Piccobello était un magicien célèbre, et son mentor Virgil Webb, avec qui il a fait longtemps équipe, était un des plus brillants artistes. Lorsque ce dernier a disparu, plus rien n’a été pareil. Quelque chose s’est cassé. Une lente descente aux enfers va alors commencer. Mais comment refaire surface ?


©Dargaud édition 2015.

Ce premier tome, sur trois prévus, aux éditions Dargaud, est signé Benn. L’auteur de Mic Mac Adam, Woogee et Valentine Pitié nous propose un bon premier album, dans une ambiance londonienne du 19ème siècle, avec un trait léger et fin. Le personnage de Jerrold Piccobello est intéressant et cet album sert de large préambule pour la suite.

On découvre son histoire passée, de la mort de son père en passant par la rencontre avec son mentor et jusqu’à la disparition de ce dernier. La magie du trait et du scénario de Benn fonctionne à merveille et nous montre le monde merveilleux de la magie dans un monde réel assez cruel.

Ce premier album se veut pourtant assez réaliste, contrairement à ce que propose la fin et qui laisse présager une suite avec un côté plus fantastique.