7/10Alix - Tome 30 - La conjuration de Baal

/ Critique - écrit par plienard, le 09/11/2011
Notre verdict : 7/10 - Alix fait son trou (Fiche technique)

Tags : alix tome martin jacques baal conjuration achat

Alix et son fidèle ami Enak vont affronter un adversaire bien connu d’eux, sur fond d’affrontement entre César et Pompée. Les jours d’Alix sont comptés. Christophe Simon, un habitué du monde de Jacques Martin, et Michel Lafon arrivent à renouveler ce classique...

Il est des héros éternels que l’on prend plaisir à retrouver. Mais la disparition de leur créateur sonne parfois la fin de leurs aventures. On pense bien sûr au très cinématographique Tintin. Mais actuellement, la tendance est plutôt aux reprises et à la transmission : Spirou avec Vehlmann et Yoann, Astérix avec Jean-Yves Ferri et j’en passe. Jacques Martin, le créateur d’Alix, a, lui, créé une école. Et c’est tout naturellement que ses héros continuent leurs aventures : Jehn, Orion, Lefranc et enfin ... Alix avec un trentième tome qui sonne comme un retour aux sources.


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Alix et Enak se reposent chez Marcus Coppelius, le magistrat de la cité de Pompéi. Réveillés par un cauchemar étrange, les deux amis entendent un bruit et découvrent un corps dans les jardins de la demeure de leur hôte. L’homme a juste le temps de les prévenir d’un danger pour César avant de succomber à sa blessure. Nos amis sont stupéfaits de voir réapparaitre du passé leurs ennemis de Baal et les molochistes.

Les auteurs de ce nouvel album sont, le désormais familier dans l’univers de Jacques Martin, Christophe Simon qui a signé les dessins de plusieurs albums d’Alix et d’Orion. Le scénariste est Michel Lafon, professeur de littérature argentine. On pourra donc dire que cet album est très studieux. Respectant à la lettre le style Martin – de nombreuses cases avec de grands phylactères remplies de texte – on retrouve notre héros aux prises avec un adversaire rencontré dans des albums précédents, Arbacès. Le tome est d’ailleurs parsemé de référence à de nombreuses aventures (Le tombeau d’étrusque, L’île maudite, La griffe noire ...). Pourtant, on sent un léger vent de renouveau : des cases plus grandes (notamment sur la fin), un Alix plus vieux (dans ses traits), les auteurs semblent s’affranchir (très légèrement) des stéréotypes d’Alix tout en respectant l’œuvre et le maître. On attend donc la suite de ce diptyque annoncé (mais les albums sont autonomes) pour voir si cela se vérifie.