Appollo et Brüno refont équipe après leur excellent diptyque Biotope. Revisitant cette fois la seconde guerre mondiale, ils s'en vont jeter un œil du côté des colonies françaises. Le duo est décidément brillant.
Il reste quelques mystères dans l'ouest, et le jeune Ethan Ringler est encore loin de les avoir débrouillés. Une série classique mais agréable.
Patchwork de points de vue brièvement exprimés, l'album a le mérite de réunir des auteurs francophones et sud-américains sous une même couverture. Le bonheur est-il pour autant dessiné dans cette quarantaine de pages, ou juste esquissé ?
De nouveau, ZEP nous tourne vers cette question fondamentale : "c'est quand qu'on a des poils ?" Et de nouveau l'humanité s'interroge.
Un trip perso beaucoup trop hermétique pour qu'on se soucie de l'héroïne où du monde dans lequel elle évolue. Le dessin n'a rien d'enthousiasmant, et l'album fait 140 pages.
Un polar méridional signé de l'infatigable Eric Corbeyran, qui compense l'aspect "déjà-vu" de son intrigue par les illustrations soignées de Olivier Berlion.
Enquête paranormale dans l'Angleterre de l'entre-deux-guerres : Alcante fignole un scénario bien troussé auquel on reprochera surtout le manque de charisme du héros.
Suite et fin d'une trilogie remarquable qui, à défaut de décomplexer les gauchers, fascinera le lecteur et l'amènera à se poser quelques questions... Le dessin de Formosa donne un relief tout particulier à l'histoire de Corbeyran.
Une plongée dans les romans populaires des années 1900, doublée d'une parabole cocasse sur le rapport de la réalité à la fiction. Lebeault est bon.
Les auteurs Vignaux et Derrien réussissent à distraire tout en ennuyant, soit à mettre en application les plus mauvais préceptes du bouddhisme et du centrisme en France.
Vanna Vinci commence un peu à tourner en rond, ses héroïnes se ressemblent et ses scénarios perdent en intérêt. Heureusement, c'est toujours aussi joli, et les personnages sont très bien habillés.
Un « Daredevil begins » sous la houlette de Frank Miller et le crayon de John Romita Jr. Un mini-classique dont on peut toutefois se demander s'il se justifiait pleinement.
Le recueil sous forme de comics consacré à la série Heroes est l'occasion d'en apprendre un peu plus sur les différents protagonistes qui peuplent l'univers de Hiro Nakamura
A la croisée des chemins stylistiques, Larcenet s'est fendu de quatre albums d'anthologie qui permettent de redécouvrir quelques figures légendaires sous un jour... nouveau.
Franquin ne s'est pas approprié Spirou en un seul album. Mais au bout de six ans et cinq albums, il avait fait du groom sa créature personnelle, entourée non seulement de l'impétueux Fantasio mais également du comte de Champignac et du Marsupilami.
Un autre ouvrage répondant au but général de la série Soleil Celtic : à force d'en lire, on va bientôt pouvoir postuler à un poste de maître de conf' à l'Université Rennes-Bretagne.
Un héros super viril et super fort qui se bat à mains nues contre un monstre super méchant et super moche. Non, non, vraiment, ça ne va pas chercher plus loin, je vous assure.