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8/10Orgies barbares - tome 4

/ Critique - écrit par Maixent, le 10/07/2016
Notre verdict : 8/10 - Conan mis à nu (Fiche technique)

Tags : erich hartmann barbares orgies tome tabou livres

La saga des orgies barbares continue avec un thème plus proche des anges et des démons mais toujours dans la même veine que les trois tomes précédents.


L'attaque des bites géantes

 

En effet, beaucoup de nonnes dans ce tome qui seront bien sûr confrontées à la tentation de la chair et de vils démons qui ne pensent qu’à soulever leur habit de piété et profiter de leurs atouts cachés. Heureusement, nous retrouvons notre fidèle défenseuse de l’hérésie et du Dieu unique, Yevlyn, la redoutable inquisitrice aux méthodes peu orthodoxes mais toujours efficaces.

La narration est un petit peu modifiée par rapport aux tomes précédents. On garde le même rythme avec de courts récits, mais, avec le développement des personnages, ces derniers s’entrecroisent pour conduire petit à petit à une grande histoire commune. Les présentations faites dans les tomes un et deux, on peut se concentrer sur le récit et l’auteur se permet de jouer avec ses personnages comme avec des pions qui servent l’intrigue plutôt que l’inverse. Du coup on est plongé dans un récit plus épique, qui s’étire dans la durée et apporte à ce monde moyenâgeux plus de cohérence et de profondeur. Le lecteur est maintenant attentif, comme dans une grande épopée, à retrouver des personnages déjà croisés auparavant, et même des personnages secondaires comme les trois démons lubriques déjà invoqués par Yasmine dans le tome précédent, ravis d’ailleurs de revenir et de trouver de nouvelles partenaires de jeu.
Un démon qui sait ce qu'il fait

 

On retrouve également Sire Corwyn, le chevalier abruti, toujours en quête d’une donzelle à sauver. Caution humoristique de la série, il permet une pause détente entre des scènes de sexe survoltées. Avec son air benoit et ses idées rétrogrades, il ne parviendra même pas à coucher avec Yonsa que l’on connait pourtant déjà pour ses mœurs débridées. Chaque personnage joue sa partition parfaitement, donnant vraiment un fond à l’histoire. Bon, et il y a aussi un monstre géant en forme de double bite aux dents acérés. Mais finalement ça passe. On est de toute façon dans l’exagération à tous les niveaux, en témoignent les litres de foutre qui se déversent et le nombre incroyable de sexes turgescents, toujours prêts à honorer ces demoiselles avides.

L’auteur maîtrise toujours autant ses personnages et son univers et transporte le lecteur dans un monde de délice et de stupre. Il conserve le même ton, avec peut être un soupçon de critique en plus en ce qui concerne la religion et la morale en général. A suivre.