7.5/10Game over - Tome 7 - Only for your eyes

/ Critique - écrit par plienard, le 02/12/2011
Notre verdict : 7.5/10 - Game over gagnant (Fiche technique)

Tags : game midam kid tome over paddle evaluation

Après un beau Kid Paddle à la couverture rose, un beau Game over à la couverture noire. MAD FAbrik continue à mettre de la qualité dans ses albums autant dans le contenant que dans le contenu.

Une couleur noire et les traits des visuels en vernis sélectif noir brillant, la couverture du tout nouveau Game over ne passera pas inaperçue. MAD Fabrik n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai après la couverture du tome 5, Walking blork, où l’on pouvait voir et sentir au toucher la trace de pied d’un blork (monstre dans le jeu vidéo). Une volonté de se démarquer, affichée par la jeune maison d’édition, plutôt originale et au bénéfice du lecteur.
Le jeune gamer a une casquette ...
Ajoutez à cela un jour de sortie, le mardi, qui permet d’être la seule sortie du jour (les autres maisons d’édition ont leur sortie le mercredi, jeudi ou vendredi), et on peut dire qu’elle met tout de son côté pour réussir. Mais encore faut-il un album de qualité pour que le pari soit gagnant.

Des décors et des dialogues minimalistes (les personnages sont pour ainsi dire muets), un dessin (Midam et Adam) franco-belge comique et traditionnel, des gags en une page (voire deux), la force des albums repose donc sur les scénarii et leur originalité. Le pouvoir de se renouveler alors que l’avatar de Kid Paddle est toujours en mode échec, c’est-à-dire « game over », voilà une prouesse que Midam et Thitaume réussissent avec brio. Ce sont quelquefois des petites choses, une idée minimaliste – comme pousser, par maladresse, la princesse dans le vide en démarrant une tronçonneuse – mais tout le talent est aussi dans le découpage et le déroulement des événements.


et est chauve ....
Et avec son titre « James Bondien » - only for your eyes – le septième album accueille une guest-star avec Kid Paddle, en personne. Trois planches inédites qui apportent comme une bouffée d’oxygène, en raccord avec les planches de Game over, avec lesquelles on souffre un peu de la redondance du gag cyclique de la princesse et/ou de l’avatar de Kid écrabouillé(e)(s).

Des gags simples, des dessins simples mais jamais simplistes, des couleurs (Benbk) impeccables, le septième album fait rire, tout simplement.