8/10Les Bidochon - Tome 21 - Les Bidochon sauvent la planète

/ Critique - écrit par plienard, le 17/10/2012
Notre verdict : 8/10 - Bidochonnant (Fiche technique)

Robert et Raymonde ne sont plus les hasbeens d’autrefois. En tout cas, Raymonde ne veut plus l’être. Après Internet (tome 19), après le téléphone portable (tome 17), le couple le plus beauf de la bande dessinée se met à l’écologie par l’entremise de leur couple d’amis, Gisèle et  René, qui utilisent les toilettes sèches, font du covoiturage et habitent dans une maison en paille !

Bidochon (Les) - Tome 21 - Les Bidochon sauvent la planète
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Pour le changement de comportement, c’est bien sûr Raymonde qui en est l’instigatrice. Et Robert va suivre bon gré mal gré. Les ampoules basse consommation qui s’allument quand vous êtes sortis de la pièce, le coin de la planète à préserver, le tri sélectif incompréhensible, le revirement est presque total, ce qui amène Robert à penser que « ça commence vraiment à ... faire chier l’écologie ».

Le tome 21 des Bidochon est un très bon cru. Christian Binet est au meilleur de sa forme et s’est très bien documenté sur l’écologie, un sujet d’actualité. Il est loin, maintenant, le temps où ses deux personnages n’étaient juste que des français très moyens. Après les nouvelles technologies, les voilà qu’ils se lancent dans l’écologie, le respect de la nature, les économies d’énergie, le tri sélectif, les ampoules basse consommation, le covoiturage (ou l’autre façon de faire des rencontres !) sont les thèmes des différentes saynètes mises en images par l’auteur.

Drôle, caustique, Christian Binet nous fait rire avec les travers qu’il sait si bien mettre en évidence d’un nouveau mode de vie qui se met en place. Certains pourront  se plaindre que les Bidochon s’embourgeoisent et perdent un peu de leur humour bas-de-plafond. Ils évoluent avec leur temps, ils rencontrent même des personnages plus cons qu’eux (dans l’épisode du co-voiturage) mais gardent quand même leur caractère si spécifique. Et si Robert finit par se mettre à l’écologie, pourquoi pas nous ?