8/10Dargaud : Gus T4

/ Critique - écrit par plienard, le 06/02/2017
Notre verdict : 8/10 - C'est un Gus actif !

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L'énergie de Christophe Blain fait encore la différence.

C'est un peu la surprise du chef. Après huit ans d'absence, Christophe Blain revient avec son héros-voleur, Gus, pour un tome d'une énergie folle qui va rendre très nerveux tout ses personnages.
Il faut bien être honnête, huit ans c'est long entre deux albums, et on n'espère pas être soumis à la même attente pour le prochain. Mais si c'est le temps nécessaire pour avoir un si bon album, pourquoi pas ? On va devenir aussi dingue que les personnages mais c'est le kif absolu.


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Dans ce quatrième tome, Gus n'y sera pas très présent. Tout au plus le temps d'une histoire courte sur neuf pages, le temps de se refaire une santé et la main avec un hold-up dans un train. Gus n'a plus la forme d'antan. Il est un peu rouillé, mais faut quand même pas se foutre de sa gueule, car ça pourrait mal finir.

Après ce petit intermède, place à un autre des trois larrons : Clément Denner, dit Clem. Il avait quitté le trio qu'il formait avec Gus et Trapp et maintenant il vit une petite vie bourgeoise dans les beaux quartiers de Frisco avec sa femme Ava (rencontrée sur un braquage) et sa fille Jamie. puis un jour, Ava lui demande des nouvelles de Trapp et qu'elle aimerait le revoir. Clem reprend alors contact avec son ancien acolyte et avec lui les hold-ups.

Un mot caractérise le dessin de Christophe Blain : l'énergie. Il s'en dégage un flot incessant. On essaie de suivre ses personnages dans un rythme haletant et fou. La galerie des seconds rôles n'est pas mal non plus avec un inquiétant peintre borgne, un marshall tenace au trait de Robert Duvall, et Jamie pour qui les absences paternelle sont très destabilisantes.


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