Walking Dead - Tome 17 - Frémir de plaisir !

Préparez les mouchoirs ... La réponse est oui et il est difficile de parler de l’histoire sans tourner sa langue sept fois dans sa bouche afin de ne pas ruiner tout le suspense et l’intérêt de l’histoire. Ce que l’on peut toutefois dire, c’est que Rick a passé un accord avec le camp de la colline. Il devient leur protecteur en échange de vivre. Cependant, Rick ignore que sa part du travail va être plus ardue qu’il n’y paraît. Si tuer du zombie est relativement normal pour lui et sa bande, combattre des humains peut s’avérer bien plus traître. C’est ainsi que l’on rencontre le nouveau super méchant de la saga : Negan. Nous avions eu le Gouverneur qui, sous un prétexte vaguement idéologique, avait une certaine vision de la société. Maintenant, nous avons Negan qui incarne le parfait chef barbare. Il connaît la violence et l’applique sans sourciller à quiconque lui résiste. Il a même un certain sens de l’humour lorsqu’il annonce les règles de son monde. Bref, vous allez adorer le détester. Lui et son groupe vont d’ailleurs frapper un grand coup puisque deux personnages clés vont y passer. L’un des deux aura même une mort particulièrement violente. Kirkman réussit donc son coup en parvenant à choquer le lecteur après autant de tomes.

et là, c'est la joie, ce sera pire après ... La violence, la mort et la lutte pour la survie reviennent plus que jamais sur le devant de la scène et j’ai retenu deux personnages (en plus de Negan) dans ce tome. Jésus pour commencer qui continue de monter en puissance après son apparition dans l’opus précédent. L’ambassadeur capable de défaire Michonne à mains nues semblent donc un allié intéressant pour le futur. L’autre personnage est bien connu puisqu’il s’agit du fils de Rick : Carl. Le jeune garçon incarne un peu le futur de ce monde, il grandit dans un monde violent et se transforme toujours un peu plus pour survivre. Maintenant, il fait complètement parti du groupe de son père et est promis à de grands moments dans la série.

Graphiquement, le travail d’Adlard est toujours aussi plaisant. Gore jusque dans les moindres détails ou pertinent dans sa maîtrise des émotions dans les dialogues plus posés, il continue de distiller son talent et sa complicité avec l’auteur. Un excellent tome qui est certes violent mais dont l’impact relance l’intérêt du lecteur dans la série. En effet, nous retrouvons cet adage si cher à Kirkman dans lequel le sort des personnages n’est jamais sûr et tranquille.

Amusez-vous à reconnaître les différents protagonistes présents dans le charnier pour tester vos connaissances sur la série !