Nico - Tome 3 - Femmes fatales
Bande Dessinée /
Critique
- écrit par plienard, le 23/11/2012
Tags : tome nico duval livraison pages livre berthet
Après les joies des retrouvailles de Nico avec sa mère, le temps de la méfiance est arrivé pour la jeune espionne. Il était, en effet, trop gros, pour que cela soit réel. Et c’est en « interpellant » un attaché culturel tchécoslovaque qu’elle va découvrir la vérité. La femme qui se fait passer pour sa mère est en fait une espionne en mission pour les Russes.
DR.Le tome 3 de Nico aux éditions Dargaud commence par un curieux clin d’œil à Jacobs et son album La Marque jaune. Une manière de montrer que des histoires d’agent secret dans un monde futuriste à une époque ancienne n’est une idée nouvelle et saugrenue (?). Passé cette introduction, l’impression joue son rôle et valide le côté science-fiction de cette série.
Dans cette histoire, si la sécurité de l’Amérique est encore en danger, nous (le lecteur et l’héroïne) en apprenons encore un peu plus sur le passé de Nico, ainsi que sur sa famille, en particulier sur son père qu’elle ne connaît pas. Et si les Russes semblent être les adversaires évidents, un troisième larron va se mêler au jeu en la personnage de M Rudolph.
Fred Duval est un maître du scénario mélangeant la science-fiction et l’histoire (la grande comme la populaire). Il joue ici avec nos nerfs, nous emmenant sur de fausses pistes à chaque fois, nous dévoilant des secrets pour en créer des autres.
Philippe Berthet nous gratifie toujours de son trait faussement naïf et simple, mais réellement élégant. De Pin-up à Poison Ivy, des Éternels à Nico, son trait semble immuable et on ne s’en lasse pas. Il s’est pourtant fendu d’un XIII Mystery sur le personnage d’Irina, au graphisme plus réaliste. Et on l’aime dans les deux genres.
Toute ressemblance est volontaire