7/10Lady S - Tome 7 - Une seconde d'éternité

/ Critique - écrit par plienard, le 16/04/2011
Notre verdict : 7/10 - Lady Soumise (Fiche technique)

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Lady S est encore l’objet d’un chantage de la part d’un n-ième service d’espionnage français. Si les premiers étaient plutôt sympa, pour ceux-ci c’est moins le cas.

Le passé de lady S continue à la rattraper sans cesse. La voilà en train de travailler pour une nouvelle branche secrète de services des renseignements du gouvernement français, contrainte et forcée. Elle va devoir se faire passer pour une terroriste Lady S - Tome 7 - Une seconde d'éternité
DR.russe auprès d’un mafieux corse pour connaître ce qu’il traficote avec la mafia russe.

Voici désormais l’album annuel de Lady S. Tous les 12 ou 13 mois, nous avons droit à une nouvelle aventure de la plus charmante espionne qui puisse exister. Jean Van Hamme prend un malin plaisir à lui infliger toutes sortes de mésaventures. Et malgré un manque d’originalité – on peut difficilement le lui reprocher, vue sa production annuelle – il parvient à rendre l’histoire sinon intéressante, en tout cas captivante.

Encore une fois Svetlana va devoir obéir à un chef d’une unité d’espionnage inconnu, sinon il la renvoie en Russie. Ensuite, viennent s’ajouter Lady S - Tome 7 - Une seconde d'éternité
DR.
quelques ficelles un peu grosses, comme un ancien amant qui la sauve alors que tout semblait perdu (je reste évasif pour ne pas tout dévoiler) ou encore ce fameux service de renseignement qui sait tout sur elle sauf quelques points important comme cet amant, ce qui aurait pu éviter sa mésaventure. Plus Jean Van Hamme utilise de grosses ficelles et plus ça passe. Car finalement, le lecteur passe un bon moment. On regrettera quand même que le mafieux corse, Nicolini si cruel et si inquiétant au début, soit si bête sur la fin. Mais finalement tout marche.

Et si l’album est une réussite, c’est aussi grâce à Aymond le fidèle dessinateur de cette série. Simple et élégant, le trait fin fait son effet. On ne peut s’empêcher de voir la Mangouste de XIII dans les traits du colonel, mais cela donne un peu plus de contenant au comportement du personnage.

Retrouvant une plus grande part d’action qu’au tome précédent, une seconde d’éternité est un bon moment de lecture comme sait maintenant le faire le duo d’auteurs.