Les trois témoignages sont passionnants et cet album se montre moins frustrant que son prédécesseur Un automne à Hanoï.
Interview de Clément Baloup le 21 août 2006
On a tué Wild Bill impressionne par son scénario intense et une réalisation graphique d'Hermann richissime.
Un western poussiéreux, ambiancé et vicieux comme on les aime. Un classicisme assumé dès le titre qui ne peut bien évidemment pas surprendre mais qui déploie toutes les qualités pour passionner.
Même si le Démon des Caraïbes n'est plus aussi médiatisé, il aura laissé à sa manière un souvenir indélébile pour les générations suivantes.
Critique du second cycle, l'étoile blanche (tomes 6 et 7) : Aquablue se retrouve amputé de la moitié de son univers, la part restante subissant nettement les travers d'un scénario de plus en plus happé par l'entertainment et la surenchère.
Critique des tomes 1 et 2 : les amateurs de cinéma gore et de zombies sauront trouver leur taux d'hémoglobine et de clins d'oeil référentiels pour afficher quelques sourires...
Une tasse de bande dessinée à consommer sans modération pour les adeptes désirant découvrir des oeuvres plus intimistes et jubilatoires.
Critique des tomes 1 à 3 : Broussaille est une série apaisante, douce et humaniste, l'une de celles qu'il convient de lire pour s'évader.
On peut facilement imaginer l'engouement qu'ont suscité les Timour auprès de la génération du baby-boom.
Légendes d'aujourd'hui est une belle réflexion politique et philosophique, qui ne s'égare pas dans des discours faciles ou idées toutes faites.
S.O.S. Bonheur est une belle oeuvre d'anticipation, qui creuse une réflexion profonde sur la structuration étatique, les règles que l'on se fixe et les exclusions qui en découlent.
Critique du premier cycle : une bande dessinée agréable à visionner et à lire malgré certaines imperfections. Bien sûr L'Épervier n'innove pas le genre narratif et s'ancre avec assurance dans un modèle qui a déjà fait ses preuves dans le passé. Un récit qui se veut être dans la même veine que les romans de capes et d'épées.
Passés trois premiers albums tout bonnement révolutionnaires, Bernet et Abuli se sont enfoncés dans une surenchère grotesque et on transformé leur sublime thriller à la première personne en bouffonnade débilisante
Corrosif, antimilitariste, anticlérical, écologique et désabusé, Idées noires est le pamphlet de Franquin. Un album alarmiste et désespéré mais pourtant très drôle. Son chef d'oeuvre.
Un monde impressionnant, parfaitement mis en image avec un découpage dynamique et varié. Tout simplement l'un des meilleurs albums de l'été.
Ce deuxième tome des Contes de Mortepierre passionne plus que le premier. La série s'illustre bien dans le domaine de l'aventure fantastique, Tarvel et Verhaeghe réalisant tous deux un travail soigné.
Ce premier tome de La liste 66 augure une très bonne série, ressuscitant un patrimoine d'espionnage mais aussi déroutant par une narration et des choix qui sortent des sentiers battus.
L'Affaire du voile est une bande dessinée plus observatrice que polémique. Un album pondéré, impartial et intelligent.
Les têtes blondes souhaitant lire avec amusement les gags du petit rouquin et de son attachant cocker trouveront davantage satisfaction en se replongeant dans les vieilles BD de Roba.
La lande des aviateurs semble être une histoire humaine et imprévisible. Espérons que la suite continuera de nous surprendre et ira encore plus loin dans l'exploration de ce riche univers.