Quatorze parties, dix-sept auteurs dont la plupart ont été dénichés sur Internet : l'initiative de la bretonne Anick Lilienthal, pour underground qu'elle soit, a tout pour susciter la sympathie.
Un roman de Marc Behm adapté en vignettes retraçant la fuite en avant d'un personnage maudit. Le résultat tient plus de la galerie d'images que du récit, et possède bien peu de suspense pour un roman noir.
Suite et fin de la saga écolo-suspense de Corbeyran & friends. Rien de bien palpitant, bien que le chef infirme soit mis un peu plus en avant... Mais on retient le message de fond : polluer la planète, c'est mal.
Et zou ! Encore une parution événementielle à mettre au crédit de Monsieur B., à qui on n'en demandait pourtant pas tant.
Le scénariste de la série 100 bullets livre sa vision du Joker. Impossible de ne pas voir Heath Ledger dans le personnage gravement atteint qui se déchaîne au fil des pages...
Présenté comme un abord neuf de la série, ce premier tome ne laisse voir qu'une suite du tome 10, qui ferait une sérieuse économie du héros phare.
Suite et fin de la saga viking de Sylvain Runberg et Boris Talijancic. Pas aussi épique que ses couvertures le laissent présager, la série Hammerfall n'en jette pas moins un regard intéressant sur une époque où se croisèrent deux religions.
Le tour de France 1910 reconstitué par le menu, avec son lot de souffrances et d'héroïsme. Une chronique édifiante, qui ne verse pas dans l'ode facile au "bon vieux temps".
Le Lombard présente le deuxième exemplaire des intégrales de Vasco par Gilles Chaillet, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ont bien eu raison.
Mené avec une certaine habileté, n'hésitant pas à user de l'humour noir ou du scabreux, cet ouvrage crée une surprise, qui ne garde malheureusement pas sa qualité tout du long.
Batman et Robin se retrouvent coincés sur une île en compagnie d'une ligue de super-héros ratés. Mais quelqu'un a mis le meurtre au menu, transformant la réunion de famille en enquête façon Agatha Christie.
Un voyage initiatique dans le Japon médiéval, placé sous le signe de la calligraphie. Tout en réserve et en non-dits, l'album intéressera probablement surtout les inconditionnels de culture nippone.
La saga prend un tour plus intimiste, et verse dans le fantastique avec un panache renversant. Rossi, Nury et Dorison sont loin d'avoir tiré toutes leurs cartouches.
Mort sur le Nil et Le crime d'Halloween compilés pour à peine dix euros, ça vaut le coup d'être acheté pour lire sur la plage. D'autant que les approches graphiques des deux sont radicalement différentes.
Sans parole, sans cerveau, avec tout juste trois plumes aux fesses et trois autres sur le crâne, le Piou se fait une place chez Dupuis. Inoffensif et distrayant.
Troisième parution de la compilation et de la refonte des poissons de Poupon, toujours dans une bonne humeur et une inventivité certaine.
Un deuxième tome viril aux tribulations variées, qui explore de façon encore plus poussée le thème de la guerre vue par le petit bout de la lorgnette. Le dessin de Brüno à lui tout seul suffirait à justifier le détour.
Monna Lisa, une armée de robots... Natacha n'avait pas le temps de s'ennuyer à la fin des années 70. Tout juste celui d'émuler Rencontres du troisième type.
Le deuxième tome de cette série sympathique essouffle un peu le sujet du divorce et lasse donc un peu son lecteur. Pourtant, la conclusion laisse entrevoir un tome 3 bien plus inspiré.
L'histoire d'un clairon qui revient sur ses souvenirs enfouis. La guerre évoquée à travers Marcel, un petit vieux attendrissant malgré sa tête de mule.