7/10Yakari, l'ami des bisons

/ Critique - écrit par plienard, le 26/07/2011
Notre verdict : 7/10 - Big bisons (Fiche technique)

Tags : yakari derib tome animaux ami job version

L’animal emblématique de l’ouest américain est mis à l’honneur dans cette quatrième intégrale de Yakari, l’ami des animaux. Deux belles histoires denses avec un peu de suspens avant une troisième un peu plus hors-sujet. Mais l’important reste le message positif qu’elles véhiculent.

Yakari, l'ami des bisons
Couverture de l'intégrale.Les éditions du Lombard continuent de proposer les aventures de Yakari dans un petit format, style magnum, en regroupant les albums selon différents thèmes. Après l’ami des chevaux, des castors et des ours, on retrouve trois aventures du petit papoose réunies sous le thème l’ami des bisons.

 

Yakari et le bison blanc

Deuxième titre de la collection Yakari, on retrouve le jeune indien et sa tribu qui subissent les aléas climatiques. L’hiver se prolonge et les besoins enviande se font de plus en plus sentir. La tribu part alors à la recherche des bisons. Mais ceux-ci sont introuvables. Yakari, quant à lui, fait un rêve étrange avec un bison blanc.

Dans cette histoire, on retrouve quelques situations déjà vues sur Papyrus. Les rêves prémonitoires en sont un exemple. Mais aussi les couleurs employées nous autorisent ce parallèle.

 


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Les seigneurs des plaines

Quelque peu identique à l’histoire précédente, tout du moins dans son début – présentation de la tribu des indiens, chasse aux bisons, rêve prémonitoire – Yakari va, cette fois, devoir sauver une mère bison et son petit bison des crocs acérés d’un loup.

Malgré des situations presque identiques, les dessins de Derib – qui s’éclate à dessiner des troupeaux de milliers de bisons, font passer la pilule. Ils donnent aussi une valeur éducative à leur histoire en décrivant la vie des indiens.

 


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Le marais de la peur

D’étranges disparitions se produisent dans le marais. Le renard gris américain, les pigeons migrateurs, les ratons laveurs, tous sont inquiets. Mais ils se rassurent lorsque Yakari vient leur proposer son aide.

Si le thème des bisons est celui revendiqué par la couverture et le titre de cette intégrale, et si le début de cette dernière histoire leur est consacré, le reste de l’histoire les oublie complètement.

 


DR.
Au travers des trois albums, il est intéressant de voir l’évolution de la trame générale des aventures de Yakari. Si dans les premiers albums, l’accent est mis sur le peuple indien et ses coutumes, dans le dernier, l’histoire sert de glossaire d’animaux américains. De même, les premières histoires rappellent fortement celle de Papyrus. Ce sentiment est renforcé par quelques similitudes, comme un jeune héros faisant des rêves prémonitoires et un alter-ego féminin en la personne d’Arc-en-ciel (bien qu’elle n’aura jamais l’importance d’une Théti-Chéri). Mais, peu à peu, la nature même du héros qui est l’ami des animaux va changer ce ressentiment. Ce dernier point est d’ailleurs fortement mis en avant car il est capable de discuter aussi bien avec un blaireau qu’avec un alligator.

 

Malgré l’impression de redondance de certaines histoires, la beauté des dessins de Derib et surtout les valeurs positives que chaque histoire véhiculent (écologique, écoute de l’autre, respect ...) leur donnent une aura particulière. Si la série s’adresse à un jeune public, les parents peuvent avec certitude l’offrir à leurs enfants sans inquiétudes.