6.5/10Stonehenge - Tome 1 - Erin

/ Critique - écrit par plienard, le 28/01/2015
Notre verdict : 6.5/10 - Le monde est stonehenge

Tags : stonehenge tome corbeyran erin pierre pinson eric

Une nouvelle série qui commence chez Soleil.

Dans la collection Soleil celtic, c’est druides et histoires de celtes à gogo. Dirigée par Jean-Luc Istin elle accueille le duo formé par Éric Corbeyran et Ugo Pinson pour une nouvelle série, Stonehenge. Le scénariste du Chant des stryges et de Zodiaque, entre autres, collabore avec un tout nouveau dessinateur qui signe, ici, sa première bande dessinée.
©Soleil édition 2015.

Ugo Pinson livre un premier album de très bonne facture avec des dessins à la peinture à l’huile très précis comme autant de tableau. Cela donne une véracité et une ambiance assez cinématographique pour cette histoire qui frôle la fresque historique et les contes celtiques.

Erin est la fille du roi Finn. À la mort de celui-ci, le druide Fergus la charge d’une mission afin de retrouver la trace de la pierre de Fal. Elle doit retrouver le fils du roi Gurvan, dans un monastère pélagien.

Ninian et Kadog sont deux jeunes moines. Suite à l’arrivée de l’évêque d’Auxerre, des écrits interdits sont retrouvés dans la chambre de Ninian. Celui-ci est alors accusé de ne pas suivre les dogmes de l’église.


©Soleil édition 2015.

L’histoire est assez convenue avec la présence d’un secret ancien et des forces qui vont s’opposer pour le récupérer dans une sorte de course poursuite qui commence juste. Une sensation de déjà vu avec des histoires qui rappellent le athurien. Il y a pourtant un je ne sais quoi de nouveau apporté sans doute par le style du dessinateur. Son coup de pinceau offre cette originalité nécessaire à ce genre d’histoire. Ensuite, le scénariste nous propose des personnages tout à fait intéressants. Ce premier tome est un tome de présentation, bien évidemment. Mais déjà, on est impressionné par ces personnages qui nous prennent tous au dépourvu. Aucun de ce qu’il semble être n’est vrai. Erin, Kadog, Ninian, Germain d’Auxerre jouent tous faux jeu mais pour le même objectif : retrouver une pierre sacrée qui mène jusqu’à l’épée de Nuada.

Une intrigue conventionnelle, mais des personnages et un graphisme forts font que l’on a envie d’aller plus loin que ce premier tome.


Soirée barbecue ?.