Delcourt - Le retour des héros !

/ Critique - écrit par Canette Ultra, le 08/10/2014

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Certains héros ou univers sont infatigables ! Ils reprennent du service pour notre plus grand bonheur !

Tech Jacket – Tome 1 – Un garçon venu de la Terre – 6/10


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Héros méconnu de Robert Kirkman, Tech Jacket revient dans l’univers des super héros de l’auteur afin de prêter main forte à un monde peuplé de Invincible ou de Brit pour ne citer que ceux là. Publié en 2006 à l’origine, peu de personne ont eu l’occasion de véritablement connaître ce personnage. Depuis, Kirkman a aiguisé son talent et quelque part, on peut dire qu’Invincible est l’héritier de Tech Jacket quand on voit la jeunesse et les questionnement du héros. Cependant, Zack Thompson n’a pas de parents héros, pas de pouvoirs et il est un adolescent normal dans une ville très ordinaire jusqu’au jour où sa route croise celle du peuple Geldarien. L’un de ces membres, dans son dernier souffle et  afin de le sauver  le jeune garçon qui venait l’aider, le relie à son armure de combat : la tech jacket. A partir de là, Zack va être amener à combattre à travers l’univers les ennemis des Geldariens avant de revenir sur Terre. Ce qui surprend, c’est qu’à l’instar de Manowar, il est connecté à une armure et qu’il détruit sans sourciller une armée qui semblait invincible depuis deux milles ans. On se demande quelles sont les limites ou les ennemis capables de proposer un peu d’opposition à notre héros. De plus, il est d’une innocence extrême et il accomplit son devoir sans se poser de question et en gardant le sourire. Cependant, avec son monde coloré et sa connection avec les autres sagas de Kirkman, on peut voir Tech Jacket comme un premier pas dans ce monde pour les jeunes lecteurs.

The Crow – Le scalp des loups – 7.5/10


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James O’Barr est connu pour The Crow. Avec son histoire, il a pu se délester d’un ensemble d’émotions puissantes tout en marquant l’univers des comics avec son histoire de mort, d’amour, de vengeance et de violence. Il reprend son univers, le temps d’une histoire et force est de constater qu’il n’a pas perdu sa verve. L’histoire reprend les ingrédients de The Crow mais il les transpose dans une danse macabre au milieu d’un camp de concentration de la seconde guerre mondiale. Un officier nazi promet la vie sauve aux prisonniers qui le battraient aux échecs. Mais lorsque cela se produit, il entame un simulacre de revanche dans lequel la famille du héros est abattue. Lui-même tué, son esprit est l’hôte parfait pour The Crow et il est lancé comme un train fou dans le camp.  Abattant les soldats comme des pions, James O’Barr nous présente une histoire d’une violence rare et présente à chaque case. Jim Terry conserve le style graphique de la série avec le noir et blanc et des images fortes dans lequel le héros encaisse les balles et découpe ses ennemis. Certes, l’histoire est peu développée, certes, la violence règne en maître mais si vous êtes fan de l’univers de The Crow, c’est un récit fort au rythme soutenu qui vous attend.

Ghostbusters – Tome 1 – Panique à New York – 6/10

L’équipe de chasseurs de fantômes a fait les beaux jours du cinema et du petit écran grâce aux deux films cultes et aux multiples déclinaisons en dessins animés. Alors que la promesse d’un troisième épisode prend vie chaque jour, nous constatons que la saga a toujours été adulée malgré les années qui passent. Nous avons dans un album une illustration de cet esprit puisque malgré un scénario réducteur et un dessin léger, il est difficile de ne pas résister aux charmes de ce comics. En effet, l’humour et le charisme de l’équipe est intact et on pourrait presque jurer entendre Bill Murray lorsque que Peter enchaîne les phrases. Le pitch est pourtant simple : Ray apprend via un rêve (featuring John Belushi en Jake Blues) que Gozer va revenir grâce à l’un de ses lieutenants. En parallèle, nos héros vont devoir gérer les diverses menaces ectoplasmiques qui s’abattent sur la ville tout en esquivant les menaces d’un agent de la municipalité chargé de les surveiller. Humour, ambiance cool et attitude qui en jette suffisent à notre plaisir pour cet album qui doit être pris pour ce qu’il est : un moment de plaisir.
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