Le Lombard 2013 : Le Banni et Angry Birds

/ Critique - écrit par plienard, le 16/01/2014

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2 albums au Lombard qui montrent le grand écart qu'il peut y avoir dans ce média.

Angry birds comics, tome 1 – note 4/10


DR.

Qui n’a jamais joué à Angry Birds ? N’ayez pas honte, il y a encore un an de cela, j’aurais pu lever le doigt. Ce jeu devenu mythique sur Smartphone et autres tablettes se décline sur de nombreux médias comme la télévision (sur Gulli). Il n’y a donc pas de raison pour que la bande dessinée fasse exception, et ce sont les éditions du Lombard qui franchissent le pas.

Le pitch de départ est toujours le même. Les oiseaux (birds en anglais) protègent trois œufs contre la voracité des cochons (pigs). Le roi Pig aux joues lisses, quant à lui, voudrait les dévorer. Une guerre entre les deux camps, pour la survie de l’un et l’estomac de l’autre, s’est donc installée sur l’île Pigies.

Des gags en une page, d’autres histoires un peu plus longues mais qui terminent toujours par une note d’humour (en tout cas essayent), voilà à quoi ressemble ce premier album. Huit chapitres, en tout, qui offrent un rythme de lecture un peu bancal. Et malgré une entrée en matière explicative et une présentation de quelques personnages avec leur nom afin de bien les identifier, on ne peut pas dire que l’album va révolutionner la bande dessinée ou le genre. Malgré des dessinateurs différents, le style graphique n’en pâtit cependant pas. Remarquez, on a affaire à des cadors d’après le communiqué de presse. Et en même temps, dessiner des oiseaux ronds et des boules de cochons verts, ça ne doit pas faire peur à beaucoup de professionnels. On retrouve pourtant l’esprit du jeu et les fameux « héhé » des cochons. De là à dire que la BD est indispensable, c’est un pas que je ne franchirais pas. Peut-être une idée cadeau rigolote pour les fans du jeu.

 

Le Banni, tome 2 – note : 7/10.  


Les dents du bonheur !

La série de médiéval-fantasy au Lombard d’Henscher, Le Banni, en est à son deuxième opus. Après un premier volume où l’on a découvert Hector la muraille (le banni) chargé par la force des choses d’aider l’héritier du royaume d’Archaon à monter sur le trône, ce volume rentre un peu plus dans le vif du sujet. On va connaître la légende du bannissement d’Hector, mais surtout nous présenter la reine Pourpre. Et pour tout dire, ou presque, elle porte bien son nom tant sa cruauté est saignante.

La noirceur du récit d’Henscher est sublimée par Stacy Tarumbana. Ses dessins sont de véritables tableaux de peinture où les visages et les scènes de combats sont particulièrement expressifs. Des parallèles à des albums de Rosinski ou de la série de La caste des méta-barons peuvent être faits et ne sont pas usurpés tant on y retrouve cette force et cette cruauté dans les personnages. Une série à ne pas bannir !