1/10On n’avait rien demandé ! : Angry Birds T1

/ Critique - écrit par plienard, le 25/05/2016
Notre verdict : 1/10 - ça ne vole pas haut !

Un livre qui laisse le lecteur en colère parce qu’il a du le payer !

Angry birds, c’est plus de 1,7 milliards de téléchargements, 6 jeux, présents sur les plateformes de jeu, une série TV, des produits dérivés et un film qui est sorti le 11 mai 2016.

Sous-titré « la BD du film », le tome 1 des nouvelles aventures des Angry Birds a au moins le mérite de nous annoncer le pire navet du moment. Car il faut bien trouver une utilité à cet album. Et outre le fait qu’il pourra ramener quelques pièces sonnantes et trébuchantes à son éditeur qui permettront de financer d’autres projets moins « bankable » de BD  – je sais, je suis un peu crédule – on se demande bien à quoi ce genre d’album peut servir si ce n’est un coup marketing.


il a qu'il est train de lire la BD !

©Le Lombard édition 2016.

Remarquez, dès la première page, la couleur est annoncée. Un gag en une page qui tombe comme un soufflet. Difficile de vous en faire un résumé, le lecteur, petit ou grand, n’y comprend rien et nous fait redouter le pire, qui arrive malheureusement dans les pages suivantes. Des situations incohérentes se suivent et veulent trouver un semblant d’humour en jouant sur les caractéristiques des angry birds. Sauf que ça ne marche pas. On préfère le schtroumpf grognon, c’est quand même plus drôle. Et si à un moment on pleure, ce n’est pas de joie, mais bien parce qu’on a les yeux qui piquent de lire des histoires aussi mauvaises.

J’ai pourtant laissé une chance à cet album. N’étant peut-être pas le public ciblé – trop vieux ? – Soit ! J'ai laissé un jeune public apporter son avis tranché sur cet ersatz de BD et il fut sans appel : Nul !

Difficile de dire mieux tant on ne prend aucun plaisir à parcourir ce tome 1 ! Ce qui laisse présager le pire : un tome 2. Les angry birds vont réussir une chose, celui de créer des angry readers ! Franchement, je ne le conseille même pas aux addicts du jeu. Et vous ne viendrez pas me dire que je ne vous aurez pas prévenu !


©Le Lombard édition 2016.